Patrice Motsepe veut une CAN 2025 de très haut niveau et seule l’Algérie répond à son attente. Dans ce duel avec le Maroc, l’Algérie est avance sur tous les plans.
A moins d’un manque d’objectivité, où parti pris pour des raisons de corruption de la part des membres du comité exécutif de la CAF, l’organisation de la CAN 2025 devrait revenir à l’Algérie.
L’organisation du CHAN par l’Algérie, qualifiée par les participants et les observateurs de grandiose, a confirmé les potentialités de l’Algérie en matière d’organisation de compétitions sportive internationales comme elle l’avait déjà montré lors des jeux Méditerranéens d’Oran l’été 2022. La qualité de l’organisation a été d’un niveau tel que les dirigeants du football ivoirien, prochain pays hôte de la CAN en janvier 2024 sont venus en Algérie pour s’inspirer et prendre exemple afin de bien faire lors de la prochaine édition dans moins d’une année.
Des infrastructures top niveau
Outre la partie organisationnelle, l’Algérie à surpris par ses infrastructures. Avec quatre stades (Baraki, Annaba, Constantine et Oran) répondant aux exigences internationales en attendant la livraison de quatre autres stades neufs et rénovés (Tizi-Ouzou, Douera, 5 juillet et Mustapha Tchaker) avec les mêmes caractéristiques, l’Algérie est un cran au dessus des autres candidats à l’organisation de la CAN 2025. Selon les observateurs, elle peut l’organiser dès cette année. D’ici 2025, les conditions d’organisation de la CAN par l’Algérie n’en seront que meilleures. A titre d’exemples, les spectateurs pourront se rendre au Nelson Mandela Stadium par métro et stade du 5 juillet sera fermé et recouvert avec une capacité de 85 000 places. Par ailleurs, l’Algérie possède les meilleures infrastructures de bases en matière de transport aérien, terrestre et ferroviaire, ainsi que des hôtels répondant aux normes internationales. La réception des deux stades dont la construction sera lancée cette année à Ouargla et Béchar et les possibles rénovations des stades de Sidi-Bel-Abbès (40 000 places) Tiaret (35 000 places), Batna (30 000 places) et Jijel (30 000 places) ne donneront que davantage d’attrait au dossier algérien. Ainsi, l’Algérie pourra présenter un dossier avec 12 à 16 stades de plus de 30 000 places chacun.
Fair-play et stades pleins
La qualité des services offerts aux participants et aux visiteurs (supporters) durant le CHAN en matière de transport et d’hébergement ainsi que le fair-play des Algériens, qui ont applaudi le vainqueur (Sénégal) a surpris plus d’un. Par ailleurs, l’Algérie s’est distinguée par un fait inhabituel durant les compétitions de la CAF (CAN et CHAN) en l’occurrence une présence massive du public lors des matches ne concernant pas la sélection algérienne alors que dans les autres pays organisateurs, le matches des autres sélections se jouaient devant des tribunes quasiment vides. Cela a été fortement apprécié par les dirigeants de la confédération africaine de football et les pays participants.
Le Maroc mise sur la propagande
Pendant ce temps, le Maroc, également candidat à l’organisation de cette compétition invite des journalistes du continent au frais de la princesse durant le mondialito des clubs dans le but de se faire de la publicité à travers les médias, qui les emploies. Ils sont nombreux, ces journalistes avides de séjours gratuits, à publier des articles et des vidéos de complaisance pour renvoyer l’ascenseur à leurs bienfaiteurs. Mais, les faits sont là, la réussite de l’organisation du CHAN par l’Algérie a séduit les légendes du football africain, tels El-Hadji Diouf, Gyan Asamoah et autre Samuel Eto’o fils, qui soutiennent la candidature algérienne. Ainsi pour El-Hadji Diouf organiser une compétition continentale est un jeu pour l’Algérie, qui peut organiser un mondial, souligne-t-il.
Une seule CAN en Algérie et … dérobade du Maroc en 2015
L’algérie est le seul pays du Maghreb à n’avoir été désigné qu’une seule fois en 1990 pour accueillir la CAN, alors que le Maroc, qui a organisé l’épreuve en 1988 a obtenu l’organisation de l’édition de 2015, s’est dérobé juste avant la compétition sous prétexte de crainte du virus Ebola. Par ailleurs, croulant sous un fort taux d’endettement, le Maroc a sollicité des lignes de crédits de 25 millions d’euros pour les besoins de rénovation de ses stades afin d’organiser le mondialito des clubs, qui n’est pas une compétition. C’est juste pour frimer alors que les caisses du royaume sont vides. La CAF ne devrait pas sacrifier le peuple Marocain juste pour organiser un tournoi de football au détriment des indicateurs d’une situation économique chaotique. La contestation populaire est quasi-quotidienne contre la cherté du niveau de vie au Maroc. Ce dernier n’a pas les moyens de sa politique dans ce domaine en témoignent les rejets par la Fifa des candidatures du Maroc pour l’organisation des mondiaux de 1998 ,2010 et 2026. Cela prouve de manière évidente que le pays de Faouzi Lekjaa ne dispose pas d’infrastructures de niveau mondial pour postuler à l’organisation de ce genre de compétitions.