L’Égypte arrive au Maroc pour vivre cette 35e édition de la Coupe d’Afrique des Nations dans le corps d’un favori avec comme fer de lance Mohamed Salah. Le pharaon en quête de rédemption après des années de désillusions continentales et une saison agitée en club. À 33 ans, la CAN 2025 apparaît comme une occasion en or pour le capitaine des Pharaons de se relancer, individuellement comme collectivement.
Le tirage au sort a placé l’Égypte dans un groupe B relativement accessible, avec le Zimbabwe, l’Afrique du Sud et l’Angola. Une configuration qui permet aux Pharaons d’aborder la compétition sans pression excessive, avec l’ambition de retrouver confiance et automatismes dès les premiers matchs.
Solide lors des qualifications, l’Égypte arrive avec des certitudes tactiques et une régularité rassurante. Ce premier tour doit servir de rampe de lancement, autant pour l’équipe que pour son leader, appelé à monter progressivement en puissance.
Mohamed Salah, une CAN pour tourner la page
La CAN 2025 tombe à point nommé pour Mohamed Salah. En difficulté ces derniers mois à Liverpool, entre tensions avec Arne Slot, rendement irrégulier (4 buts) et interrogations sur son avenir, l’attaquant égyptien voit en la sélection nationale un refuge, mais surtout une opportunité de renaissance.
Entouré d’un effectif plus équilibré et dynamique avec Omar Marmoush en forme, Mostafa Mohamed, Trézéguet ou encore Mohamed El Shenawy, Salah peut se recentrer sur son rôle de leader naturel. En sélection, le contexte lui est favorable : il reste le visage, le guide et la principale source d’inspiration des Pharaons.
Relancer une nation en quête de grandeur
Depuis son dernier sacre en 2010, l’Égypte vit dans l’attente d’un retour au sommet continental. Deux finales perdues et plusieurs désillusions plus tard, cette CAN 2025 ressemble à un nouveau départ. Plus qu’un simple objectif de titre, il s’agit de restaurer une dynamique gagnante et de raviver la fierté d’une nation sept fois championne d’Afrique.
Considérée parmi les favoris crédibles derrière le Maroc et le Sénégal, l’Égypte avance avec ambition mais humilité. Si Mohamed Salah parvient à se relancer et à entraîner son équipe dans son sillage, cette CAN pourrait marquer un véritable tournant, autant pour les Pharaons que pour leur capitaine emblématique.






