Le Cameroun a connu quatre sélectionneurs locaux sans grande réussite à la Coupe d’Afrique des Nations. Retour sur le parcours de ces sélectionneurs camerounais ayant mené les Lions Indomptables à la CAN avant David Pagou.
La nomination de David Pagou à la tête des Lions Indomptables remet en lumière l’histoire des sélectionneurs camerounais locaux en phase finale de CAN. Avant lui, quatre techniciens nationaux ont eu l’honneur de diriger la sélection fanion, sans toutefois parvenir à franchir le cap des quarts de finale. En effet, le premier d’entre eux, Raymond Fobete, conduit le Cameroun à la CAN 1970. Logés dans un groupe relevé avec la Côte d’Ivoire, le Soudan et l’Éthiopie, les Lions Indomptables remportent deux matchs. Malgré ces succès, ils terminent à la troisième place, derrière les Éléphants et les Crocodiles du Nil, et sont éliminés dès la phase de groupes.
Les sélectionneurs locaux n’y arrivent pas
En 1996, c’est Jules Nyongha qui prend les commandes. Le scénario est une nouvelle fois cruel. Puisque avec quatre points au compteur, le Cameroun termine troisième de son groupe, derrière l’Égypte et l’Afrique du Sud, toutes deux à six points, et quitte prématurément la compétition. Toutefois, la CAN 1998 marque un léger progrès sous Jean Manga Onguéné. Solides en phase de groupes, les Lions Indomptables terminent premiers du groupe A avec sept points, devant le Burkina Faso, la Guinée et l’Algérie. Mais leur parcours s’arrête en quart de finale, battus 1-0 par la RD Congo.
Plus récemment, Rigobert Song a dirigé le Cameroun à la CAN 2023. Deuxièmes de leur groupe derrière le Sénégal, les Lions Indomptables sont éliminés en huitièmes de finale par le Nigeria sur le score de 2-0. Les quatre précédents sélectionneurs locaux ont donc eu du mal à faire bonne impression dans la compétition. Il faut donc souligner que les cinq CAN remportés par le Cameroun ont été l’œuvre des entraîneurs étrangers.
David Pagou en mission pour changer l’histoire
En CAN 2025, David Pagou s’apprête à vivre sa première expérience à la tête d’une sélection nationale. Son défi est immense, puisqu’il doit faire mieux que ses prédécesseurs locaux et atteindre au moins le dernier carré. Reste à savoir si l’ancien entraîneur de PWD Bamenda, Aigle royal Menoua, du Stade Renard ou encore de Coton Sport FC réussira là où ses compatriotes ont échoué.






