À la veille de l’entrée en lice du Botswana face au Sénégal, ce mardi 23 décembre, le sélectionneur Morena Ramoreboli et le capitaine Thatayaone Ditlhokwe se sont présentés confiantsen conférence de presse. Avec un discours empreint de respect pour l’adversaire, ils ont assumé leur ambition et leur volonté de marquer les esprits.
Pour sa deuxième participation à une Coupe d’Afrique des Nations, après celle de 2012, le Botswana ne veut pas se contenter d’un rôle d’outsider résigné. Placés dans un groupe relevé avec le Sénégal, la RD Congo et le Bénin, les hommes de Morena Ramoreboli abordent le tournoi avec une détermination affirmée. Le sélectionneur botswanais l’assure : son équipe s’est préparée pour répondre aux exigences du très haut niveau continental. « La CAN est la plus grande compétition du continent et nous avons effectué une bonne préparation. Nous allons essayer de montrer un niveau élevé. Nous sommes prêts pour le match, un gros match. Nous sommes prêts à faire le job », a-t-il déclaré d’emblée.
Conscient du statut de favori du Sénégal, Ramoreboli n’en fait pas pour autant une fatalité. Habitué à évoluer dans la peau d’un outsider, le technicien sud-africain voit dans cette affiche une opportunité rare pour ses joueurs de changer le regard porté sur le football botswanais. « Nous avons souvent été considérés comme des outsiders. Cela nous apprend à doubler nos efforts et à saisir chaque occasion », explique-t-il, avant d’insister sur l’état d’esprit attendu : respect de l’adversaire, mais engagement total. Selon lui, cette CAN représente une vitrine idéale pour une sélection encore peu connue du grand public africain.
Une stratégie tracée face aux Lions de la Teranga
Face aux Lions de la Teranga, le sélectionneur promet discipline et engagement de son équipe. Le staff botswanais a minutieusement étudié le jeu sénégalais afin d’adapter son plan tactique. Le joueur reconnaît la richesse et la flexibilité de l’adversaire, capable de varier ses schémas en fonction des moments du match. « Le Sénégal sait attaquer, défendre et exploiter les espaces avec intelligence. Nous avons analysé leurs forces et leurs faiblesses pour préparer notre stratégie », confie-t-il.
Sans excès de confiance ni discours défaitiste, Morena Ramoreboli trace ainsi la ligne de conduite de ses Zèbres : rester concentrés, respecter le Sénégal, mais croire en leurs chances. Pour le Botswana, ce premier match de la CAN 2025 n’est pas seulement un défi sportif, c’est aussi une occasion de laisser une empreinte sur la scène africaine.
