Malgré sa victoire face au Burkina Faso (1-0) et sa qualification pour les huitièmes de finale, l’Algérie révèle une lacune persistante : l’absence d’un attaquant capable de convertir régulièrement les occasions en buts.
Face au Burkina Faso, les Fennecs ont été à l’initiative du jeu et ont multiplié les situations dangereuses. Le bilan statistique est parlant avec 10 tirs, dont 5 cadrés, et 5 grosses occasions, pour 4 manquées. Ibrahim Maza, particulièrement actif, a tenté sa chance à quatre reprises, sans réussite. Ces chiffres traduisent que l’équipe est capable de se créer des opportunités, mais peine à les transformer en buts.
Une présence dans la surface insuffisante
L’Algérie a aligné Amoura comme avant-centre, entouré de profils mobiles comme Mahrez et Maza. Si la mobilité favorise le jeu collectif et les transitions rapides, elle ne remplace pas la présence constante d’un attaquant finisseur dans la surface adverse. Le résultat se mesure dans les occasions manquées, notamment sur les contres et les phases de transition, où le dernier geste a souvent fait défaut.
Un point d’attention pour la suite de la CAN
Le manque de réalisme devant le but ne remet pas en cause la qualification des Fennecs, mais constitue un signal clair pour les matchs à élimination directe. Avec des situations franches créées mais peu concrétisées, l’équipe devra compter sur une meilleure efficacité offensive pour affronter des adversaires plus rigoureux défensivement.






