La publication de la dernière liste de Vladimir Petkovic continue de susciter de nombreuses interrogations. L’absence de certains joueurs, à l’image de Victor Lekhal et d’Achref Abada, alimente un débat de fond sur les critères de sélection et la vision du sélectionneur.
Interrogé sur ces absences, Petkovic s’est contenté d’une explication laconique : les deux joueurs ne figuraient pas dans sa liste élargie. Une justification qui, loin d’éclairer l’opinion publique, soulève davantage de doutes. Elle donne surtout l’impression d’un manque d’arguments sportifs précis pour expliquer des choix pourtant lourds de conséquences. Ces deux joueurs susmentionnés ont pourtant brillé lors de la Coupe Arabe 2025. Leurs performances n’a échappé à personne sauf au staff technique dirigé par Vladimir Petkovic.
Derrière cette réponse minimaliste, une question centrale émerge. Le sélectionneur et son staff suivent-ils réellement les joueurs évoluant hors des grands championnats européens, ainsi que ceux qui ne disposent pas d’un statut ou d’une notoriété déjà établie ? Plusieurs performances individuelles, souvent saluées en club, ou dans l’équipe A’ semblent passer sous le radar de la sélection nationale.
En s’enfermant dans un cercle restreint de profils récurrents, Vladimir Petkovic donne l’image d’une sélection figée, où les mêmes noms reviennent systématiquement. Une approche qui peut être perçue comme un frein à la méritocratie, pourtant essentielle pour maintenir une concurrence saine et stimuler l’ensemble du groupe.
À l’heure où la sélection nationale doit se projeter vers l’avenir, ces choix interrogent sur la capacité du staff technique à élargir son champ de vision et à offrir de réelles opportunités aux joueurs performants, quel que soit leur championnat ou leur exposition médiatique.






