Dans les tribunes de n’importe quel stade, l’Algérie n’est jamais seule. Ce dimanche soir, face au Burkina Faso, les supporters Algériens n’ont pas fait mentir la légende. À l’image de leur premier match de cette CAN, les Fennecs ont pu compter sur un soutien populaire exceptionnel, transformant le stade de Rabat en une véritable forteresse aux couleurs vert, blanc et rouge. Pendant toute la rencontre, le public algérien a joué son rôle de 12e Homme, pesant de tout son poids sur le match.
Dès les premières minutes, les supporters algériens ont donné le ton. À chaque ballon touché par un joueur burkinabé, des sifflets nourris ont retenti, mettant une pression constante sur les Étalons. Un vacarme assourdissant qui n’a laissé aucun répit à l’adversaire et qui a clairement rappelé l’ambiance du stade du 5-Juillet ou du Nelson-Mandela d’Alger. Avec des chants ininterrompus, encouragements incessants, drapeaux brandis et maillots verts fièrement portés, les tribunes ont vibré à l’unisson. Les supporters n’ont jamais cessé de pousser leurs joueurs, accompagnant chaque offensive algérienne et célébrant chaque duel remporté comme un but. Par moments, l’impression était saisissante : on aurait dit que l’Algérie évoluait à domicile, malgré la compétition disputée loin de ses bases.
Cette ferveur populaire a transcendé les Fennecs, visiblement galvanisés par cette communion avec leur public. Plus agressifs dans le pressing, plus entreprenants dans le jeu, les Algériens ont trouvé dans les tribunes une source d’énergie supplémentaire pour prendre l’avantage face à une solide équipe burkinabée.
À la CAN 2025, l’Algérie peut se targuer de disposer d’un atout majeur qui ne figure sur aucune feuille de match : son public. Une fois encore, les supporters algériens ont prouvé qu’ils étaient bien plus que de simples spectateurs. Ils sont une arme, une force, un véritable 12e Homme, capable de faire basculer les rencontres et de porter les Fennecs vers les sommets.
