Baghdad Bounedjah est apparu visiblement contrarié au coup de sifflet final. L’Algérie a signé son entrée dans la CAN 2025 par une victoire face au Soudan lors de la première journée de la phase de groupes 3-0. Un succès symbolique : il s’agit de la première victoire des Fennecs dans la compétition depuis leur sacre de 2019.
Sur la pelouse, la joie était totale. Les joueurs ont célébré ensemble, portés par l’enthousiasme d’un public heureux de revoir sa sélection renouer avec le succès continental. Pourtant, un homme semblait en décalage avec cette communion collective : Baghdad Bounedjah.
Images marquantes : alors que Riyad Mahrez, son capitaine, lui tendait la main pour le saluer, Bounedjah a refusé l’échange, affichant un agacement difficilement justifiable après une victoire.
Un comportement qui interroge et agace. À 34 ans, l’avant-centre est attendu comme un cadre, un exemple pour les plus jeunes. Si sa combativité et son tempérament expressif font partie de son ADN, cela ne peut excuser un geste perçu comme arrogant, individualiste et contraire aux valeurs de l’équipe nationale.
Dans une compétition où chaque victoire se construit sur le collectif, peu importe le nom du buteur : on gagne pour la sélection, pour le drapeau et pour tout un pays. Un rappel essentiel que Bounedjah devra intégrer, lui qui a désormais la responsabilité de montrer que l’Algérie passe toujours avant les egos.
Le staff algérien est attendu pour recadrer ce dérapage et rappeler à l’ordre un joueur dont l’expérience doit servir l’équipe, et non la diviser.
