L'incontournable du football africain

Cameroun – Foot : Qu’est-ce qui bloque le démarrage du championnat de jeunes ?

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Officiellement lancée le 4 février dernier dans la ville de Douala, la saison de football de jeunes ne s’est plus poursuivie en raison de désaccords manifestes entre la Fédération et les clubs amateurs.

Des chants de louanges, du bling-bling et des grosses déclarations, tout était au rendez-vous le 4 février dernier à l’annexe du stade de Bepanda, autour du président de la FECAFOOT, Samuel Eto’o, pour la cérémonie de lancement officiel de la saison de football Jeune. Une grande lueur d’espoir était apparue dans ce segment plutôt négligé depuis plusieurs années déjà, et surtout qui a connu une saison au rabais l’an dernier. Deux mois plus tard, rien n’a bougé, c’est le statu quo.

La pomme de discorde

Depuis ce 4 février et le lancement officiel de la saison, les relations entre la FECAFOOT et les clubs n’ont cessé de se détériorer. Et pour cause, la fédération a contre toute attente introduit un nouvel élément pour la constitution des dossiers des joueurs : la carte nationale d’identité.

En effet, la Fédération camerounaise de football exige de tous les joueurs (U15 et U17) de tous les clubs amateurs, des Cartes Nationales d’identité (CNI). Ceci afin d’endiguer le phénomène de trafic d’âge et de double identité qui mine le football africain en général et le football camerounais en particulier. En face les dirigeants de clubs brandissent la question de la responsabilité parentale, ces derniers à qui incombe le devoir de faire établir des CNI à leurs enfants. Toute chose face à laquelle les parents pour la grande majorité sont réfractaires, pour des raisons non élucidées jusqu’ici, même si l’on sait que dans le contexte camerounais actuel, l’obtention d’une carte nationale d’identité est un véritable parcours du combattant.

On le sait tous, le développement du football passe nécessairement par la base. Si au Cameroun, l’on semble avoir choisi l’option inverse (developer par le haut), en s’investissant beaucoup plus sur le football d’élite, il faudra juste attendre pour voir la portée de cette option, qui pourrait faire cas d’école en cas de réussite dans les années à venir. Pour l’instant, il reste une constante, c’est que le football Jeune va mal au Cameroun.

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