Le Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) s’est réuni dimanche, en marge de la cérémonie de tirage au sort de la CAN 2025 qui s’est déroulée le lendemain lundi 27 janvier à Rabat, sur fond d’une course serrée vers le … Conseil de la FIFA !
Le 12 mars prochain, en plein mois de Ramadhan au siège de la CAF au Caire, il ne sera pas seulement question d’un renouvellement partiel du Comité exécutif (Comex) de cette instance, mais aussi d’une course qui s’annonce serrée, pour ne pas dire sans ‘’pitié’’ entre les candidats et membres de l’organe exécutif de la CAF vers le Conseil de la FIFA.
En effet, en plus de Patrice Motsepe, président de la CAF, membre d’office de l’organe exécutif de la FIFA, cinq autres places sont à prendre et que se disputeront 13 membres des associations-membres de la CAF.
Il s’agit du marocain Fouzi Lekjaâ, de l’égyptien Hany Abo Rida, du sénégalais Augustin Senghor, du nigérien Djibrilla Hima Hamidou, de la sierraléonaise Isha Johanssen, du béninois Mathurin de Chacus, du djiboutien Souleiman Hassan Wabiri, du mauritanien Ahmed Yahia, du zambien Andrew Ndanga Kamanga, de la comorienne Kanizat Ibrahim, de l’ivoirien Yacine Idriss Diallo, de la burundaise Lydia Nsekera et du nigérian Amaju Melvin Pinnick.
Si certains ont les faveurs des pronostics, à l’image de Fouzi Lekjaâ et éventuellement Hany Abo Rida, d’autres seront dans la difficulté à l’image d’Amaju Melvin Pinnick qui n’est plus structuré dans sa fédération et en perte de vitesse au sein de la CAF.
Deux autres prétendants veulent bousculer la hiérarchie, en l’occurrence le mauritanien Ahmed Yahia, très proche de Lekjaâ et apprécié par le patron de la FIFA Gianni Infantino, ce qui lui a permis de gagner du galon, et la djiboutienne Kanizat Ibrahim qui, en plus de l’avantage de la parité féminine, a su jouer des coudes pour s’imposer dans le Comex de la CAF.
Sauf que si ces quatre membres déjà cités sont dans leurs costumes de favoris, se posera la problématique de l’équilibre entre la représentation des zones et celle des langues.
Quatre membres arabophones, une donnée qui serait déjà mal appréciée et difficilement admise par les autres membres, d’où la possibilité de voir cet ordre bousculé par des candidats comme le sénégalais Augustin Senghor ou bien l’ivoirien Yacine Idriss Diallo.
Ce qui est certain, c’est que Gianni Infantino aura son mot à dire pour la distribution des cartes pour les représentants du continent africain en veillant à un équilibre des forces, même si ça va se bousculer fort pour une place au soleil de la FIFA/