Bénin Foot : 2-0, c’est sur ce score que les poulains du technicien français Victor Zvunka ont dominé la formation de Dadjè FC. La rencontre comptant pour la 24è et dernière journée de Super Ligue Pro s’est disputée au stade municipal de Ouidah.
C’est un résultat qui ne reflète pas le contenu du match. Les visiteurs dominateurs des deux mi-temps n’ont pas réussi à trouver la faille. La faute à une solidité défensive des locaux qui en un bloc compact leur ont opposé la résistance. Mieux, les joueurs de Ouidah vont contre le cours du jeu faire preuve d’efficacité par deux fois. La toute première sur un geste de dédoublement à deux entre Cherif Dine Mama et Emmanuel Henry qui se conclut par une frappe de ce dernier à la 79è minute. La lucarne de Karim Rahman est trouvée et le marquoir affiche 1-0 pour les bleus et blancs de Ouidah. Dadjè FC piqué dans son sursaut d’orgueil jette toutes ses forces dans la bataille offensive et laisse assez d’espace derrière pour Cherif Dine Mama qui, à la 94è minute exécute un tir depuis le grand cadre que repousse mal le gardien de but de Dadjè FC. 2-0, C’est le coup de grâce après lequel, plus rien ne sera marqué jusqu’au coup de sifflet final de l’arbitre. Coton FC s’impose, assumant non seulement son statut de favori mais aussi décrochant sa troisième étoile puisque devançant son adversaire du jour de 04 points au classement général.
Coton FC la passe à 3
Coton Football Club réalise un exploit exceptionnel. Celui d’avoir été sacré champion du Bénin pour la troisième fois d’affilée. L’international béninois Nabil Yarou, le capitaine Bachirou Sika et les leurs coéquipiers rejoignent ainsi le cercle fermé des équipes du championnat béninois à avoir décroché au moins 03 titres de champion du Bénin. Jusqu’à ce jour ils étaient deux à savoir, Dragons Football Club (qui en possède 12 titres) et les Buffles de Parakou (détenteurs de 05 titres). Cette journée du dimanche 23 juin est historique pour la bande à Victor Zvunka car le club phare de la ville de Ouidah vient d’inscrire en lettre d’or son nom sur le même tablier que les Ouéménou et Parakois. Seul bémol, les échauffourées entres Emmanuel Tossou et Abdourahmane Bâ qui tous deux écopent chacun d’un carton rouge.