Rivers United du Nigeria est en déplacement en Libye pour affronter Al Nasr Benghazi. Mais le séjour des Nigérians en terrain adverse connaît de nombreux remous. Le club a même dû s’entraîner ce lundi dans un stade privé de lumière.
Victorieux 5-0 à l’aller au Nigeria, Rivers United a mis toutes les chances de son côté pour atteindre la phase de groupes de la Coupe de la Confédération de la CAF. Sauf que « la fierté des rivières » n’a pas l’avantage du terrain. Ils le savaient et n’ont pas eu besoin de beaucoup de temps pour se rendre à l’évidence. Depuis leur arrivée en Libye, tout est loin d’être rose. En effet, très tôt, le club a lancé une alerte via sa page facebook. « Nos vies ont été menacées », pouvait-on lire.
« Depuis notre arrivée à Benghazi et jusqu’à
ce moment (lundi), nous n’avons aucun personnel de sécurité attaché à notre équipe
», a communiqué Rivers United. Pour ne rien arranger à leurs difficultés, le club a vu sa séance d’entraînement perturbée lundi. Les projecteurs du stade qui les accueillait ont été éteints. De quoi les contraindre à faire une séance dans l’obscurité.
Alors que l’entraînement était censé se dérouler à huis clos, des supporters d’Al Nasr ont fait irruption dans l’enceinte, comme on peut les voir dans des vidéos qui font le tour des réseaux sociaux.
« Ce soir (lundi) à notre formation dans un établissement privé sécurisé à Benghazi, les fans d’Al Nasr sont venus en nombre signer des chansons de guerre et nous ont jeté des pierres. Ils nous ont même suivis jusqu’à notre hôtel », a également regretté la direction du club.
La rencontre retour de ce mercredi, dans le cadre du tour de cadrage de la Coupe de la Confédération de la CAF, s’annonce ainsi sous tension. Pour rappel, Rivers United s’était imposé 5-0 au match aller disputé au Nigeria, où les Libyens semblent avoir reçus un traitement qu’ils n’auraient certainement pas apprécié. La diffusion du match aller a notamment été interdite au club libyen.