L'incontournable du football africain

Amaju Pinnick : « L’élection au Conseil de la FIFA n’est pas une question de vie ou de mort »

[rt_reading_time label="Lecture :" postfix="min" postfix_singular="min"]
[rt_reading_time label="Lecture :" postfix="min" postfix_singular="min"]
Amaju Pinnick NFF

Amaju Pinnick, membre exécutif du Conseil de la FIFA et ancien président de la Fédération nigériane de football (NFF), a affirmé que sa candidature pour un second mandat au sein de l’instance dirigeante du football mondial n’est pas une affaire de « vie ou de mort ».

Les élections de la Confédération africaine de football (CAF) doivent se tenir dans 11 jours au Caire, en Égypte, et 10 candidats, dont Pinnick, briguent les cinq postes disponibles pour représenter l’Afrique au Conseil de la FIFA.

Pinnick a fait cette déclaration lors de l’émission African Soccer de SuperSport à Johannesburg, en Afrique du Sud. Il a expliqué que son objectif principal en sollicitant un nouveau mandat est de poursuivre les progrès déjà réalisés sous la présidence de Gianni Infantino à la FIFA.

« Croyez-moi, ma candidature pour un second mandat n’est pas une question de désespoir. J’ai mes affaires et un emploi du temps chargé. Mon objectif est de m’assurer que les relations et les progrès accomplis lors de mon premier mandat soient mis à profit pour le bien du football mondial », a-t-il déclaré.

Pinnick a également reconnu que tous les candidats en lice pour les cinq postes sont hautement qualifiés. Il a salué le leadership de Gianni Infantino, qui, selon lui, a permis de restaurer l’intégrité, la santé financière et la reconnaissance mondiale de la FIFA au cours de la dernière décennie.

Il a précisé que siéger au Conseil de la FIFA ne relève pas d’accomplissements personnels, mais de prises de décision collectives. « Il ne s’agit pas d’Amaju Pinnick, de Patrice Motsepe, de Fouzi Lekjaa ou de Hany Abou Rida. Les décisions sont prises collectivement, et le Conseil travaille en harmonie avec le Congrès de la FIFA, qui reste l’organe le plus puissant. »

En revenant sur les progrès réalisés, Pinnick a mis en avant les étapes clés franchies pendant son mandat, notamment l’expansion du format de la Coupe du monde de la FIFA et le succès retentissant de la dernière Coupe du monde féminine en Australie et en Nouvelle-Zélande.

Concernant la réduction des places allouées à l’Afrique dans la Coupe du monde féminine de la FIFA (passant de cinq à quatre places), Pinnick a expliqué que des consultations approfondies avaient été menées avant cette décision. « S’il y avait eu un argument solide pour augmenter les places de l’Afrique à six ou sept, le président de la FIFA et de la CAF, Patrice Motsepe, en tant que vice-président de la FIFA, l’aurait défendu », a-t-il expliqué.

Pinnick affrontera neuf autres candidats pour les cinq sièges disponibles au Conseil de la FIFA. Parmi ses concurrents figurent Hany Abou Rida (Égypte) et Fouzi Lekjaa (Maroc), qui briguent un nouveau mandat, ainsi que Yahia Ahmed (Mauritanie), Souleiman Waberi (Djibouti), Idriss Dialli (Côte d’Ivoire), Mathurin Chakus (Bénin), Augustine Senghor (Sénégal), Djibrilla Pele Hamidou (Niger) et Andrew Khhamanga (Zambie).

les dernières actualités

ARTICLES SIMILAIRES

         

Accueil

         

Chrono

           

Score

            

TV

             
DMCA.com Protection Status