L’Entente de Sétif et le Mouloudia d’Oran ne sont pas au bout de leur peine. Alors qu’on pensait que la reprise des deux clubs par des entreprises nationales (Sonelgaz pour l’ESS et Hyproc à la tête du MCO), allait mettre fin à la tourmente dans laquelle se trouvaient ces deux prestigieux clubs algériens, il n’en est rien. Enfin pas pour le moment.
Les clubs sétifien et oranais risquent de se retrouver dans l’obligation de débuter le championnat avec leurs effectifs de la saison écoulée, en raison de l’interdiction de recrutement prononcée à leur encontre par la plus haute instance du football mondial, FIFA, relative à leurs dettes envers d’anciens joueurs et entraineurs étrangers. De sources crédibles ont révélé à « Africa Foot United » que le montant des créances FIFA pour l’Entente de Sétif avoisine les 30 milliards de centimes.
Pour le Mouloudia d’Oran, l’ardoise est beaucoup moins salée. Elle ne dépasse pas les 6 milliards de centime.
La direction des deux clubs aura dix jours, soit jusqu’au 10 septembre, date buttoir, pour régulariser leur situation vis-à-vis de la fédération internationale et espérer la levée à temps de la sanction. Des responsables du l’ESS et du MCO ont eu, cette semaine, des séances de travail avec le département chargé du dossier au niveau de la fédération algérienne de football. Les Sétifiens tout comme les Hamraoua sont prêts à payer les dettes.
Ils l’ont fait savoir à leurs interlocuteurs. Ce sont les procédures, cependant, qui posent un sérieux problème.
Ne disposant pas encore d’une organisation financière à même de leur permettre d’effectuer l’opération directement, les deux clubs sont dans l’obligation de passer par la FAF, alors que cette dernière traverse un passage à vide, avec la vacance du poste de président et de son bureau fédéral. En d’autres termes, l’absence d’un signataire à la fédération fait que l’ESS et le MCO se retrouvent bloqués pour effectuer le payement avant la date limite.