Youcef Atal, l’international algérien est de nouveau blessé. Et la guigne semble poursuivre l’international algérien qui n’en finit pas avec ce problème récurrent de blessures à répétition. Et cette situation risquerait tout bonnement de compromettre son avenir, notamment avec la sélection algérienne.
Sociétaire du club français de Nice, le pur produit de l’académie du Paradou AC se trouve dans une posture assez difficile en raison de ses soucis de santé. Pour cette rencontre de la 27e journée de Ligue 1, Didier Digard, l’entraîneur de Nice, n’a pas convoqué Youcef Atal quelques jours après son retour de blessure en Coupe d’Europe, à Chisinau face au Sheriff Tiraspol.
Victime d’une gêne à une cuisse, Atal va passer les examens nécessaires pour déterminer la nature du mal dont il souffre.
A vrai dire, depuis des années, l’international algérien Youcef Atal a une musculature fragile. Il y a deux années, le joueur a révélé au grand jour une explication à cette situation. Il avait découvert après des examens approfondis à Barcelone qu’il dispose de fibres musculaires très fines qui nécessitent un travail de renforcement.
J’entendais ce qu’on disait à mon sujet, que je n’avais pas une bonne hygiène de vie, que je faisais n’importe quoi. Mais les gens ne savent pas que j’ai des fibres musculaires très fines, comme celles d’un sprinteur. Je savais que ce n’était pas un problème d’hygiène de vie. Je mange bien, j’ai un cuisinier professionnel qui m’aide, je bois de l’eau.
Mais il y avait un autre problème. J’avais un décalage au niveau du dos, au niveau de l’abdomen, des muscles qui n’étaient pas assez costauds depuis ma blessure au genou. Quand tu fais une vingtaine de sprints par match à 33 km/h, ça pète forcément. Je suis reparti de zéro”, avait-t-il confié dans un entretien accordé à l’époque au journal Nice Matin.
Mitchell Weiser, une carte à jouer pour Belmadi“Je suis un joueur qui a besoin de répéter les sprints la semaine pour que le corps s’habitue. Avant, je ne faisais pas ça. On m’a dit que je me reposais afin de pouvoir garder du jus pour les matchs. J’avais confiance. Maintenant, j’ai les explications. Je dois faire le contraire. Dans ma tête, c’est clair désormais, je sais ce que je dois faire pour prévenir au maximum les blessures.
J’ai un préparateur physique personnel, le club est au courant, tout le monde travaille main dans la main”, fait-il savoir. Et d’enchaîner : “C’est un raccourci quand les joueurs se blessent sur le plan musculaire. Il n’y a pas que ça. Tu peux manger très mal et moins te blesser. Ces dernières semaines, c’était le Ramadan, je ne mangeais pas, je ne buvais pas. Ce qui sous-entend que j’avais moins d’énergie mais je ne me suis pas blessé. Avant il n’y avait pas Stéphanie (la nutritionniste, ndlr), boire un demi-Coca était très grave. Encore une fois, j’insiste pour dire que mon hygiène de vie n’a pas été mauvaise.”
Aujourd’hui, l’état de santé de Atal n’a pas bougé d’un iota. Le joueur se blesse très souvent au plus grand désarroi de son sélectionneur Djamel Belmadi qui s’est lancé à la recherche d’un bon latéral droit. Et le joueur Mitchell Weiser, sociétaire du Werder Brême pourrait faire l’affaire.
Formé au Bayern de Munich, Weiser a des origines algériennes. Le joueur en question n’a pas caché son désir de revêtir la tunique algérienne, il y a quelques jours. Belmadi étudie sérieusement cette piste, sachant que l’Algérie aura besoin de joueurs de talents pour atteindre ses objectifs.
