Titulaire lors des récents matchs de l’Algérie contre le Zimbabwe et l’Arabie Saoudite, Zineddine Belaid a montré à chaque rencontre une grande maîtrise dans l’axe défensif, alliant solidité dans les duels et relance propre vers l’avant.
Ses performances ont marqué les esprits et mis en évidence sa capacité à compenser l’absence de joueurs clés comme Rami Bensebaïni.
Le défenseur de 26 ans s’est montré intraitable dans les interceptions et a contribué à limiter les attaques adverses. Son sens du placement, sa concentration et sa lecture du jeu ont permis à l’équipe de rester sereine derrière.
Ces prestations régulières renforcent la confiance que le sélectionneur Vladimir Petković place en lui et posent désormais un dilemme de taille : avec le retour de Rami Bensebaïni, Belaïd mérite-t-il de rester titulaire ? Sa rigueur défensive, sa sérénité sur le terrain et sa capacité à compenser les absences plaident clairement en sa faveur.
Petkoic face à un choix délicat
Si Petković décide de le reléguer sur le banc malgré ces performances, ce serait perçu comme injuste, tant Belaïd a donné et s’est imposé comme un pilier de la défense algérienne.
Son engagement et sa régularité méritent reconnaissance et continuité, et un simple retour de Bensebaïni ne devrait pas effacer tout le travail accompli par le défenseur de la JS Kabylie.
Le sélectionneur se retrouve donc face à un choix délicat : concilier expérience et hiérarchie traditionnelle ou valoriser la forme et la performance actuelle, sous peine de créer un déséquilibre dans la dynamique de l’équipe.
Bensebaïni n’a même pas une place à gauche après les performances de Hadjem et Aït Nouri
Le dilemme de Petković ne se limite pas à l’axe central. Sur le flanc gauche, Bensebaïni, pourtant connu pour sa polyvalence et son expérience, retrouve une concurrence féroce après les excellentes performances de Hadjem et Aït Nouri.
Les deux jeunes arrières gauches ont brillé lors des derniers matchs, affichant une combinaison impressionnante de solidité défensive, de vitesse et de précision dans les relances.
Aït Nouri s’est particulièrement distingué par son apport offensif, sa qualité de dribble et sa capacité à créer des décalages sur son couloir. Son activité constante dans le camp adverse offre une dimension supplémentaire au jeu des Verts.
De son côté, Hadjem a confirmé toute sa progression, enchaînant les prestations sérieuses et équilibrées. Défensivement appliqué, propre dans ses montées et efficace dans ses interventions, il a même marqué un but contre le Zimbabwe, preuve de sa montée en puissance et de son impact dans les deux phases de jeu.
Avec cette concurrence aussi performante et régulière, la réintégration immédiate de Bensebaïni sur le côté gauche paraît difficile. La dynamique actuelle, la confiance affichée par les deux jeunes latéraux et leur apport dans la construction du jeu obligent Petković à revoir la hiérarchie établie, au risque de reléguer un cadre de l’équipe au second plan.
Bensebaini, Une blessure au pire moment…
Touché au dos et contraint de déclarer forfait lors du dernier rassemblement, Rami Bensebaïni a sans doute été victime d’un très mauvais timing. Durant son absence, la concurrence n’a pas seulement émergé : elle a explosé.
Cette indisponibilité a ouvert la porte à des joueurs en pleine dynamique, au point que l’expérimenté défenseur du Borussia Dortmund pourrait désormais perdre sa place de titulaire, aussi bien dans l’axe que sur le côté gauche.
Après ce contretemps physique, Bensebaïni se retrouve dans une situation où il doit désormais convaincre à nouveau : prouver qu’il peut retrouver son niveau, sa constance, et surtout sa place dans un secteur défensif où la hiérarchie a été bousculée en son absence.
