Alors que le MC Alger espérait accueillir Orlando Pirates au stade de Douéra pour son quart de finale de la Ligue des champions africaine, la rencontre se jouera finalement au stade du 5-Juillet 1962. Une décision de dernière minute qui suscite de nombreuses interrogations.
Un feu vert de la CAF… suivi d’un revirement inattendu
La Confédération africaine de football (CAF) avait pourtant validé la demande du Mouloudia, ouvrant la voie à un retour du club dans cette enceinte moderne après plusieurs mois de fermeture. Le MCA y avait déjà disputé deux matchs en septembre dernier, avant que le stade ne soit temporairement fermé pour finalisation des travaux. Mais alors que tout semblait en place pour un grand rendez-vous face aux Sud-Africains d’Orlando Pirates, un changement de cap est intervenu.
Un flou persistant autour de la gestion du stade
À l’origine de cette décision, un problème de gestion toujours non résolu. Sonatrach, propriétaire du MC Alger, n’est pour l’instant pas prête à assumer la gestion du stade de Douéra, qui reste sous la tutelle du ministère des Sports.
Pourtant, l’entreprise pétrolière avait anticipé cette transition en créant une filiale spécialisée comptant environ 300 employés, chargée de superviser la maintenance, l’organisation des matchs et la logistique. Mais selon nos informations, cette structure n’est pas encore pleinement opérationnelle, ce qui complique la prise en main du stade par Sonatrach et retarde son utilisation régulière par le MCA.
Un choix par défaut, aux conséquences sportives ?
Ce contretemps ne fait pas les affaires du club algérois. En plus de priver les supporters mouloudéens d’un grand rendez-vous dans un cadre plus intime et moderne, ce changement pourrait avoir un impact sportif. Le stade du 5-Juillet, bien que mythique et doté d’une grande capacité, sa pelouse n’est pas au mieux ces derniers temps.
Autre élément à prendre en compte : Orlando Pirates connaît bien le terrain. Le club sud-africain y a récemment battu le CR Belouizdad (1-2) en phase de groupes de la compétition, prouvant qu’il s’y sentait à l’aise. C’est sans doute l’une des raisons pour lesquelles le MCA souhaitait évoluer à Douéra, où l’environnement aurait pu être plus favorable à ses joueurs.
Reste désormais à voir si cette décision impactera la prestation du Mouloudia dans ce quart de finale crucial.