L’histoire des ex-sélectionneurs de l’équipe d’Algérie, Vahid Hallilhodzic et Christian Gourcuff a refait surface au détour d’une émission sur une chaîne privée qui a suscité le courroux de plusieurs téléspectateurs et internautes.
A défaut de débattre d’une actualité foisonnante en sujets pertinents liés au développement du football en Algérie, des médias au service d’un cercle bien précis tentent de maquiller l’histoire pour redorer le blason à d’anciens responsables du football, à l’image de l’ex-président de la fédération algérienne de football Mohamed Raouraoua.
A défaut d’inviter ce dernier à s’exprimer lors d’une émission pourtant conçue sur mesure, c’est son ami de toujours, Mohamed Mecherara, ex-président de la Ligue de football professionnel, entre autres, qui a été l’hôte d’un tête-à-tête avec un journaliste pour soi-disant débattre, mais de façon bien orientée à adoucir et à édulcorer l’histoire.
A défaut de véritables confessions et de révélations croustillantes, Mecherara a tenté d’entretenir le ‘’mythe’’ Raouraoua à travers des faits d’armes et de réalisations, que ceux qui ont vécu cette époque-là connaissent bien, y compris les dessous ainsi que les tenants et les aboutissants.
A défaut d’attirer l’audimat et susciter l’intérêt, cette émission a provoqué le courroux de plusieurs spectateurs et donc internautes qui n’ont pas hésité à s’exprimer sur les réseaux sociaux pour remettre en cause certains faits et déclarations, souvent falsifiés ou carrément farfelus de la part de l’invité Mecherara, comme cette histoire de la visite de Christian Gourcuff au Centre technique national de Sidi Moussa, alors que Vahid Hallilhodzic était toujours sur place.
A défaut de condamner l’acte de l’ancien patron de la FAF, qui a déjà fait le buzz à l’époque et provoqué une condamnation unanime de la part de la presse et de l’opinion nationale, Mecherara a voulu attendrir les téléspectateurs en se contentant de décrire l’état d’âme de Vahid Hallilhodzic qui n’a jamais accepté à ce que, lui toujours en poste à la tête des Verts et préparant la Coupe du Monde 2014, son président ramène un autre entraîneur dans son dos et lui faire visiter le CTN de Sidi Moussa alors qu’il était physiquement dans les murs de l’antre de la sélection. Une provocation sans pareille et un manque de considération à l’endroit du premier responsable d’une sélection qui a marqué l’histoire en se qualifiant quelques mois seulement après et pour la première fois à un huitième de finale d’une Coupe du Monde.
A défaut donc de relater les événements tels qu’ils se sont déroulés, Mecherara n’a à aucun moment accablé son ‘’ami’’, Hadj Raouraoua, ce qui est normal, mais sa façon de raconter n’était pas fortuite car le but était bien clair c’est celui de disculper l’ex-homme fort du football algérien d’un mauvais acte de gestion en rendant banal ce manquement, du moins sur le plan de la forme. Car Raouraoua s’est toujours défendu en affirmant qu’il était obligé d’anticiper car le contrat de Hallilhdzic allait expirer et qu’il était obligé de prendre ses devants en prenant attache avec un autre coach. Sauf qu’il n’a pas été discret. Bien au contraire, il a titillé l’égo de coach Vahid connu pour son tempérament de feu.
A défaut de convaincre, Raouraoua a récolté le contraire de sa ‘’stratégie’’ puisqu’en homme à principes et d’un caractère bien trempé, le technicien bosniaque a décidé de ne pas poursuivre son aventure avec les Verts, malgré le succès qu’il a eu, l’amour du peuple et l’insistance même du président de la république, le défunt Abdelaziz Bouteflika qui lui aurait offert un ‘’pont d’or’’. Vahid l’a confié d’ailleurs à certains de ses proches qu’il ne pouvait plus désormais travailler avec un homme qui l’a trompé une fois, car comme dit l’adage ‘’qui trahit un jour, trahit toujours.’’ N’est-ce pas Monsieur Mecherara.
