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46ème AGO CAF : Motsepe sur du velours, Sadi dans le dur

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Les premières impressions provenant d’Addis-Abeba, à la veille des travaux de la 46ème Assemblée générale ordinaire de la CAF, indiquent que Patrice Motsepe est déjà sur du velours pour sa réélection en mars prochain.

Les va-t-en-guerre qui ont déclenché les premières escarmouches dans leur quête perdue d’avance pour annoncer que la Fédération algérienne de football allait faire rallier à sa ‘’cause’’ des associations-membres contre l’actuel establishment de la Confédération africaine de football, devraient ranger leurs tambours et leurs fusils à fleurs !  

Les premières températures ressenties lors de la réunion zonale de l’Union nord-africaine de football (UNAF), tenue hier, en présence du président de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe, indiquent que ce dernier marche sur du velours par rapport à sa réélection le 12 mars 2025. Les Unions zonales seraient, nous dit-on, sur le point de faire une motion de soutien pour la reconduction du businessman sud-africain à la tête de l’instance continentale.

Si pour Motsepe, les choses sont de plus en plus claires, même si dernier n’a rien laissé filtrer officiellement, ce n’est pas le cas pour le président de la FAF, Walid Sadi, qui devra réviser ses cartes, au moment où ses partisans et porte-voix médiatiques ont annoncé que la route est grande ouverte pour une place au Comité exécutif (Comex) de la CAF en passant comme candidat unique de l’UNAF.

En effet, en attendant le feu vert du Ministère de la jeunesse et des sports et du Comité olympique algérien (COA), si la double proposition de la suppression de la limite d’âge, pour les candidats et la suppression des unions zonales et linguistiques pour les candidats au Conseil de la FIFA, est votée, rien ne garantit qu’il y aura une seule candidature pour l’UNAF.

La Fédération tunisienne de football (FTF), dont l’ex-président Wadi Jary est en détention depuis plus d’une année pour une affaire extra-sportive et dont le mandat au Comex prend fin en mars 2025, est prête à désigner un représentant pour garder la main, même si elle est sous le contrôle d’un Comité de normalisation présidé par le Dr Kamel Idir, ancien président du Club Africain.

Et la Tunisie n’est pas seule, puisque l’Egypte est également en pôle position. Selon des informations recueillies à l’Ethiopian Skylight Hôtel, lieu des travaux de la 46ème Assemblée générale ordinaire de la CAF, le président de la Fédération de la république islamique de Mauritanie de football, Ahmed Yahya, a de fortes chances de rejoindre le Comex de la FIFA, tout en conservant son fauteuil au Comex de la CAF au même titre que le Marocain Fouzi Lekjaâ qui siège au niveau des deux organes. Cette hypothèse amènerait l’égyptien non-structuré Hani Abo Rida à se rabattre sur le Comex de la CAF, pour préserver la représentativité de son pays.

D’où la difficulté de Sadi d’accéder à l’organe suprême de la CAF, sachant, par ailleurs, que son mandat à la tête de la FAF expire le 31 décembre 2024 et que les chances d’être réélues ne sont pas aussi évidentes.

Tout devrait donc se décider ce mardi avec le déroulement des travaux de l’AGO qui verront la présence de Gianni Infantino, le patron de la FIFA, sans oublier le travail de lobbying qui bat son plein dans les différents salons et lounges de l’Ethiopian Skylight Hôtel d’Addis-Abeba.

Par ailleurs, lors de son intervention durant la réunion zonale de l’UNAF, la FAF s’est contentée d’évoquer des propositions de la Directions technique nationale (DTN) au sujet des catégories de jeunes, mais aucun mot sur le fameux dossier du maillot controversé de la RS Berkane. Même le secrétariat de la CAF n’a pas enregistré de demande de prise de parole de la part de la FAF à ce sujet, alors que certains porte-voix annonçaient que Sadi allait à l’assaut et à l’abordage pour défendre les grands principes.

L’occasion aurait été idéale pour monter au créneau, comme l’a fait l’ex-président Djahid Zefizef en août 2022 lors de l’Assemblée générale ordinaire de la CAF, à Arusha en Tanzanie, pour remettre en cause le fameux procès-verbal de l’AGO de 2021 qui portait une modification statutaire des conditions d’admission à la CAF qui remet en cause la République arabe sahraouie démocratique (RASD).

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