Tous les yeux étaient braqués hier sur le nouveau stade Hocine Aït Ahmed de Tizi-Ouzou, à l’occasion du grand derby kabyle et premier match de la saison entre la JS Kabylie et l’Olympique Akbou.
Au-delà du résultat, avec la victoire de la JS Kabylie sur son voisin de l’Olympique Akbou (2 à 1) pour le compte de la 2ème journée du championnat de Ligue 1 Mobilis, la fête a eu lieu dans le tout nouveau stade Hocine Aït Ahmed. La première dans cette enceinte inaugurée en juillet dernier par le président de la République Abdelmadjid Tebboune, a été une réussite totale.
Evidemment, sans verser dans une quelconque comparaison avec ce qui s’est passé lors du match MC Alger – US Monastir, pour le premier match du stade Ali La Pointe de Douéra, et d’éviter toute susceptibilité ou malencontreuse interprétation, le retour sur l’événement qui a eu lieu à Tizi-Ouzou, est juste pour rappeler que quand on veut on peut.
Quand tous les éléments d’une organisation parfaite sont maitrisés de bout en bout, avec une implication pleine et entière des autorités de la wilaya de Tizi-Ouzou, avec à sa tête le wali lui-même et son exécutif, sans compter les dirigeants du club-phare du Djurdjura où un El-Hadi Ould Ali, ex-ministre expérimenté et homme de terrain, et un Hakim Medane, un dirigeant qui a fait ses preuves et rompu à ce genre d’organisation, la réussite ne peut-être qu’au bout.
Même les galeries des deux équipes ont été également à la hauteur, avec des tifos et des fresques qui n’ont rien à envier aux grands clubs à travers le monde, car la JSK est un grand club.
C’est ce modèle d’organisation et de réussite que les puristes du ballon rond voudront voir dans tous les stades algériens et tout le temps. Il suffit d’y mettre tous les ingrédients.