MC Alger, qui veut travestir l’héritage d’un club mythique. La première au stade Ali « La Pointe » Amar a marqué une nouvelle page de l’histoire d’un club pas comme les autres en Algérie.
Dans le paysage riche et passionné du football algérien, le Mouloudia Club d’Alger, communément appelé MC Alger, demeure une institution. Pourtant, au-delà des succès sur le terrain, son histoire est marquée par des événements qui ont façonné non seulement le club, mais aussi son identité. Créé en 1921, le MC Alger est l’un des clubs les plus anciens et les plus prestigieux d’Algérie. Son origine est étroitement liée à la communauté algérienne de l’époque coloniale, symbolisant un espace de résistance et d’affirmation culturelle.
Le club a été fondé par des jeunes de la ville, désireux de créer une identité forte face à l’oppression. Pour une première dans son stade, on veut changer l’appellation historique de ce club. Le MC Alger n’est pas seulement un club de football, mais aussi un vecteur de valeurs telles que la solidarité, l’engagement et la fierté nationale. Depuis sa création, il y a plus d’un siècle, on l’a toujours connu sous l’appellation du Mouloudia Club d’Alger.
Ce soir, une nouvelle transcription pour identifier un club, qui a été la bête noire des colons. Mouloudia Club of Algiers ne correspond pas à l’appellation officielle de ce club, qui a été enregistré un certain 7 août 1921 au nom du Mouloudia Club d’Alger et personne n’a le droit de changer sa marque de fabrique pour la simple raison d’emprunter une autre langue.
Le rôle du MC Alger dépasse largement les frontières du sport. Il a été, et continue d’être, un moteur de cohésion sociale, un lieu de rassemblement pour des milliers de supporters, et un symbole d’unité dans un pays en constante évolution. On ne doit pas réduire le symbole, MC Alger, à un simple sigle et déformer son histoire. MC Alger est un symbole vivant d’une histoire, d’une culture et d’une passion. Pour les supporters, chaque match est une nouvelle page écrite dans le grand livre de l’histoire du football algérien. On n’a pas le droit de toucher à l’héritage.
