Ça y est ! La nouvelle est tombée hier soir : le président du Comité international olympique (CIO), l’allemand Thomas Bach ne briguera pas un troisième mandat, se pliant aux statuts de son instance, mais surtout aux … pressions européennes.
La sphère sportive mondiale était tenue en haleine pendant plusieurs jours au sujet de la volonté de Thomas Bach de briguer ou non un nouveau mandat, le troisième, qui n’est pas prévu par les statuts de l’instance olympique.
Pourtant, de nombreux membres y ont activé depuis plusieurs mois, surtout après la dernière session tenue à Mumbai, en Inde, dont un certain Mustapha Berraf qui a fait rallier bon nombre de fédérations du continent, profitant de son statut de président de l’ACNOA (Association des comités nationaux olympiques d’Afrique) et de membre du CIO.
Dans sa tentative, Berraf a suggéré à ce que Bach poursuive sa mission, surtout que son deuxième mandat a été perturbé par la pandémie de la Covid-19 et d’autres crises, comme l’affaire du dopage qui a duré huit ans (2014 à 2022) entraînant de lourdes sanctions contre la Russie, mais pas les athlètes ouvrant un front direct contre le président du CIO.
A la veille de la clôture des JO de Paris, et lors de la 142ème session, sous la ‘’pression’’ d’associations européennes influentes, Thomas Bach et champion olympique d’escrime en 1976, a décidé de se conformer aux statuts de son instance, remettant ainsi son mandat lors de la 143ème session, prévue du 18 au 21 mars 2025 qui élira un nouveau président.
Du coup, Mustapha Berraf (71 ans) devra prendre le même chemin de la tête de l’ACNOA, surtout qu’il perdra un véritable soutien de poids en l’allemand, même si la candidature de la sud-africaine Kirsty Coventry peut lui redonner une nouvelle chance de se relancer pour faire durer le plaisir de siéger au sein du CIO.
L’année 2025 connaître ainsi un changement à la tête de la plus haute instance sportive du monde et quelques noms commencent à circuler pour reprendre le flambeau. Hormis la sud-africaine Coventry, on peut citer le Britanique Sébastien Coe, bien placé, l’Espagnol Juan Antonio Samaranch i Salisachs, le japonais Morinari Watanabe ou bien Nicole Hoevertsz, l’ancienne nageuse des Antilles Néerlandaises et le français David Lappartient.
Le travail de coulisses a déjà commencé d’ailleurs pour suppléer à l’allemand dont les deux mandats sont accrédités dans l’ensemble de plusieurs satisfactions, notamment sur le plan financier avec un matelas de 7,3 milliards de dollars sur lequel le CIO peut en profiter jusqu’au Jeux Olympiques de Los Angeles.
L’autre satisfaction de Bach, c’est cette équipe des réfugiés mise en place en 2016 à l’occasion des JO de Rio de Janeiro et qui vient de décrocher sa première médaille à Paris, une bronze grâce à la boxeuse Cindy Ngamba, du Cameroun.
