Au moment où les supporters du Mouloudia d’El-Bayadh manifestaient pour réclamer une entreprise pour leur club, deux autres clubs, le NC Magra et l’US Biskra ont vu leurs dossiers rejetés par la CAF et risquent la rétrogradation.
On l’écrivait il y a quelques jours seulement que le championnat d’Algérie de Ligue 1 Mobilis était celui des riches et des pauvres, et cela se confirme chaque jour. Même la Fédération algérienne de football le reconnait implicitement, à travers son communiqué consacré hier à la réunion du bureau fédéral où l’Organe de Première Instance (OPI) a rejeté deux dossiers ceux du NC Magra et de l’US Biskra, deux clubs évoluant parmi l’élite, mais sans le sou.
Leurs cas, traités à travers la nouvelle plateforme CLOP de la Confédération africaine de football (CAF), n’ont pas été éligibles à l’obtention de la Licence de club professionnel, conformément à la nouvelle réglementation.
Et on l’écrivait également dans l’une de nos dernières éditions, que dorénavant ce n’est plus la FAF qui délivre cette licence de club professionnel, ni pouvoir déroger aux règles, mais c’est la CAF qui tient désormais la main.
A ce titre, quatre autres clubs n’ont pas encore rempli les conditions, notamment sur le plan de l’homologation de leurs stades, bien que pour la JS Kabylie les choses sont rentrées dans l’ordre puisque le nouveau stade Hocine Aït Ahmed a reçu le quitus de la CAF. Quant au Paradou AC, il a introduit une demande pour recevoir ses matchs au stade Nelson Mandela de Baraki, vu que le stade Omar Benrabah de Dar El-Beidha est loin de remplir les conditions exigées par l’instance africaine pour un club professionnel.
Restent les clubs de l’USM Khenchela et du MC El-Bayadh qui devront compléter leurs dossiers avant le 10 août prochain, alors qu’à la même date le NC Magra et l’US Biskra sont dans l’obligation d’introduire un recours auprès de l’Instance d’appel (IA) pour espérer évoluer parmi l’élite la saison prochaine, sous conditions de satisfaire aux critères exigés.
De son côté, la fédération n’a donné aucune information sur les possibilités de sortie de crise pour ces clubs, alors qu’en début de saison 2023/2024, son président, fraîchement élu, promettait ‘’monts et merveilles’’ aux clubs démunis en leur assurant un minimum garanti pour jouer en Ligue 1 au même titre que d’autres formations qui bénéficient d’entreprises et de plus gros moyens.