Maillon essentiel de la chaîne de réussite de la CAN 2023, les arbitres sont très attendus en Côte d’Ivoire. Ceci après des moments de flop comme la fin du match Mali-Tunisie sifflée deux fois par Janny Sikazwe à la CAN 2021.
C’est donc un moment de défis pour l’arbitrage africain qui devra encore faire preuve de compétence, d’impartialité et d’adaptation aux nouvelles technologies.
Parmi les 32 arbitres présélectionnés par la CAF pour suivre les sessions préparatoires à la CAN 2023, on retrouve des habitués. Il s’agit en l’occurrence de l’Éthiopien Bamlak Tessema Weyesa ou encore du Tunisien Guirat Hiatem. Il y a aussi des absents de marque comme le Sud-Africain Victor Gomes, qui avait dirigé la finale de la CAN 2022, ou le Gambien Bakary Gassama, suspendu après son arbitrage controversé lors d’un match éliminatoire de la Coupe du Monde 2022 entre l’Algérie et le Cameroun. Ceux qui seront retenus officiellement pour la compétition en Côte d’Ivoire savent qu’ils n’auront pas droit à l’erreur.
Relever le niveau de l’arbitrage africain
Le défi de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023 pour les arbitres sera de maintenir des standards élevés d’arbitrage tout au long du tournoi. La CAN est l’une des compétitions de football les plus prestigieuses du continent africain, et les arbitres jouent un rôle crucial pour assurer le bon déroulement des matchs et l’équité des décisions. Les arbitres devront faire preuve d’une connaissance approfondie des règles du jeu, d’une capacité à prendre des décisions rapides et précises, ainsi que d’une grande impartialité.
Ne pas succomber à la pression
Face à l’enjeu des rencontres, les arbitres seront mis à l’épreuve à chaque journée de compétition. Ce qui les oblige à être attentifs aux simulations, aux fautes tactiques et aux comportements antisportifs des joueurs, tout en maintenant le contrôle du match. En outre, les arbitres devront faire face à la pression intense des joueurs, des entraîneurs et des supporters, qui ont des attentes élevées pendant la compétition. Ils devront rester calmes et concentrés, en évitant les erreurs coûteuses qui pourraient influencer le résultat des matchs.
La VAR, une alliée pas toujours fidèle
L’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR) a fait son apparition dans le football pour être une alliée de choix des arbitres. L’objectif de la VAR est d’aider les officiels dans leur prise de décision pour ne pas fausser le résultat d’un match. Cet outil, qui permet de corriger les erreurs manifestes des arbitres, est censée améliorer la qualité et l’équité du jeu, mais elle pose aussi des défis techniques et logistiques, notamment en termes de connexion internet et de formation des arbitres. Ils devront savoir en faire un usage judicieux pour ne pas se faire tromper dans leurs prises de décisions. La CAN 2023 sera donc une occasion pour les arbitres africains de montrer leur savoir-faire et de gagner la confiance des acteurs du football.
Une mise en lumière qui peut coûter cher
La CAN 2023 offrira également une visibilité accrue aux arbitres africains, ce qui peut constituer une opportunité pour eux de se faire remarquer et de progresser dans leur carrière. Cependant, cela signifie également que leurs performances seront scrutées de près, ce qui ajoute une pression supplémentaire. En résumé, le défi pour les arbitres lors de la CAN 2023 sera de maintenir des standards élevés d’arbitrage, de faire preuve d’impartialité et de prendre des décisions justes dans des conditions de pression intense.
Source : Africafootunited.com
