La sélection national féminie A est de nouveau en stage de préparation en prévision de la CAN dont la date n’est toujours pas arrêtée par la CAF. N’empêche, le sélectionneur national, Farid Benstiti a rassemblé ses troupes pour poursuivre le travail.
Depuis sa qualification pour la phase finale de la CAN, qu’abritera de nouveau le Maroc après l’édition précédente de 2023, la sélection nationale féminine A n’a toujours pas de visibilité sur la date du tournoi final. Mais cela n’empêche pas à ce que le travail de préparation se poursuive de manière studieuse et méthodique.
C’est ce qu’essaye de faire à chaque fois le sélectionneur national, Farid Benstiti, pour faire progresser son équipe sur tous les plans, notamment le volet cohésion et celui relatif aux différents plans de jeu. Et tout cela, passe également par préserver la dynamique des regroupements et des matchs amicaux de bon niveau. D’où ce stage de fin de saison où Benstiti a convoqué 27 joueuses, dont deux évoluant dans le championnat algérien en l’occurrence les deux sociétaires et fraîchement championnes d’Algérie avec le CF Akbou Wassila Allouache et Ghania Ayadi.
En raison du stage de la sélection A au Centre technique national (CTN) de Sidi Moussa, les féminines ont pris leurs quartiers du côté de Blida en entamant dès lundi les entraînements sur le terrain annexe du stade du Chahid Mustapha Tchaker.
Le groupe des joueuses s’est complété mardi, ce qui a permis au staff technique d’aborder le programme concocté avec deux matchs amicaux au menu, face au CS Constantine (le vendredi 31 mai) et le CF Akbou (le lundi 3 juin), à défaut de rencontres internationales.
Les coéquipières de Marine Dafeur devaient disputer des matchs contre la Jordanie, mais le projet est tombé à l’eau à la dernière minute. Même les options Sénégal et Tunisie n’ont pas pu aboutir, ce qui a certainement déçu le staff technique qui voulait vraiment avoir de l’adversité.
D’ailleurs, certains observateurs ne comprennent pas pourquoi la sélection U20 a pu bénéficier de deux matchs amicaux en Côte d’Ivoire, et non pas la sélection féminine, pointant une nouvelle fois du doigt la direction technique nationale (DTN).
Du coup, Benstiti et ses troupes se sont résignés à se contenter de ces deux sparring-partners en attendant de se rattraper lors des prochains stages.