L’interdiction de hisser son drapeau dans les tournois internationaux, notamment les prochains Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, et la privation d’organiser toute compétition régionale, continentale ou mondiale : telles sont les sanctions qu’encourt la Tunisie tant qu’elle ne régularise pas sa situation avec l’Agence mondiale antidopage.
Le délai de quatre mois accordé par l’Agence mondiale antidopage (AMA) à la Tunisie en décembre dernier a été dépassé, alors les nouveaux textes de la loi tunisienne antidopage et le décret 103, qui sont conformes au Code de l’année 2021 de l’AMA, n’ont pas été publiés au Journal Officiel de la République Tunisienne (JORT).
Le directeur général de l’Agence nationale antidopage (ANAD), Mourad Hambli, a affirmé ce mercredi aux médias tunisiens qu’une fois les nouveaux textes et le décret 103 sont publiés au JORT, la notification d’interdiction de l’AMA à l’encontre de la Tunisie sera immédiatement annulée.
En attendant la publication des nouveaux textes de la loi tunisienne antidopage et le décret 103, l’Agence mondiale antidopage estime que l’Agence nationale antidopage (ANAD) a une mesure corrective critique en suspens concernant la non-conformité de son système juridique national avec le Code 2021.
Jusqu’à la régularisation de sa situation, la Tunisie encourt les sanctions suivantes : l’interdiction de hisser son drapeau dans les tournois internationaux, notamment les prochains Jeux olympiques et paralympiques de Paris, et la privation d’organiser toute compétition régionale, continentale ou mondiale. Une simple publication au JORT mettra fin à cette situation que la bureaucratie administrative tunisienne aurait dû éviter.
