La JS Kabylie, le légendaire club algérien, 2 fois champions d’Afrique (Champions League), vainqueur de la Coupe des coupes et de la Coupe de la CAF ainsi que de nombreux titres en Algérie (14 championnats et 5 Coupes) va très mal.
Le club phare des montagnes de Djurdjura vit une situation très compliquée depuis plusieurs saisons. Les Canaris n’arrivent plus à asseoir leur hégémonie au niveau local. le dernier titre de champion d’Algérie remonte à 2008, soit depuis 16 années. Une éternité pour un club comme la JSK. Le dernier trophée de Coupe d’Algérie brandit remonte à l’édition de l’année 2011, soit 13 ans de traversée du désert. L’équipe qui a enfanté de grands joueurs, à l’image de Salah Larbès, Ali Fergani, Djamel Menad, Nasser Bouiche, Ali Bellahcène… entre autres ne reconnaît plus les siens. Après avoir frôlé la relégation lors des deux dernières saisons, tout le monde pensait qu’avec l’arrivée de Mobilis, le remède à tous les maux était trouvé. Finalement, à 9 journées de la fin, les fans de ce prestigieux club ont déjà mis cette saison aux oubliettes.
5 matches de suite, 0 but !
Un fait historique s’est produit lors de cet exercice, c’est que le club a enchaîné trois défaites de suite à domicile, au mythique stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou, une enceinte sportive témoin des grosses performances des Canaris. Dimanche, les Jaune et Vert ont enchaîné un cinquième match sans la moindre victoire. Pis encore. Ils n’ont plus marqué de but depuis 38 jours, soit lors des cinq dernières rencontres. Très déçu et loin de cacher sa colère, le président de la JSK, Achour Cheloul, promet de grands changements pour le reste du parcours. «J’ai été trahi par la confiance. Sur le plan administratif, beaucoup de travail a été fait, mais sur le plan sportif, ça ne marche pas. Je pouvais faire des changements 2 ou 3 mois après le début du championnat, mais je suis quelqu’un qui privilégie la stabilité.
La direction promet un changement à tous les niveaux
Il y aura des décisions qui seront prises et à tous les niveaux. Des décisions qui feront mal», a-t-il affirmé. Cheloul aurait été déçu par ses proches collaborateurs. «J’avais ramené des anciens joueurs pour être des piliers malheureusement chacun recrutait de son côté. Il n’y avait pas de travail collégial. J’appelle au calme et les supporters doivent être derrière leur équipe, surtout qu’il reste encore 30 points en jeu», a-t-il fait savoir. A propos de l’avenir de l’entraîneur Aït-Djoudi, après cet énième faux-pas de la JSK sur son terrain, le président Cheloul a affirmé que l’entraîneur a toujours sa confiance. Mais une confiance, qui semble bien fragile.