Après sa défaite inaugurale face au Burkina Faso (2-1), la Guinée équatoriale affronte le Soudan ce dimanche 28 décembre à 15h GMT, au stade Mohamed V de Casablanca, lors de la 2e journée du groupe E de la CAN 2025. En conférence de presse d’avant-match, le sélectionneur Juan Micha Obiang a mesuré l’enjeu et assumé la pression.

Battue dans les arrêts de jeu lors de son entrée en lice, la Nzalang Nacional n’a plus le droit à l’erreur. Juan Micha Obiang l’a reconnu, qualifiant la rencontre face au Soudan de décisive pour la suite de la compétition. « Le match de demain est une finale, car nous partons avec un handicap. En bref, nous devons absolument prendre des points demain et lors de celui du 31 pour rester dans la compétition », a déclaré le technicien équato-guinéen, déterminé à relancer son équipe dès cette deuxième sortie.

Malgré le revers face aux Étalons, le sélectionneur assure que l’état d’esprit du groupe reste intact. « Nous ne sommes pas venus ici pour perdre du temps, mais pour jouer. C’est vrai que nous avons perdu le premier match, mais demain, ce sera différent ; nous aborderons chaque match l’un après l’autre », a-t-il poursuivi.

Humilité et combativité comme ligne de conduite

Juan Micha a rappelé que la Guinée équatoriale reste fidèle à sa philosophie fondée sur le travail acharné et l’humilité. « Aucun entraîneur ne vient ici pour perdre. Depuis le début, nous sommes une équipe humble ; nous ne nous sommes jamais considérés comme une équipe de premier plan. Quand on pense être le meilleur, on a toujours une surprise. L’objectif est de montrer notre combativité face aux grandes équipes », a-t-il expliqué devant la presse.

Mise au point sur le banc

Le technicien a tenu à répondre aux rumeurs circulant sur les réseaux sociaux concernant les choix effectués pendant les matchs. « Laissez les gens juger, mais j’ignore les informations qui circulent sur les réseaux sociaux. Je ne comprends pas pourquoi on dit que c’est Belima qui décide des changements », a-t-il affirmé, avant de conclure : « Lorsqu’un changement est effectué, c’est pour trouver une solution, pour résoudre un problème qui se pose sur le terrain. Il m’arrive de décider de certains changements avec mes proches collaborateurs, et si nous sommes tous d’accord, le changement est appliqué. Dans ce cas précis, les gens sont injustes. »