En l’espace de quelques jours et sur deux scènes différentes, les Lions de l’Atlas ont offert au football africain des buts d’exception. Du retourné acrobatique d’Ayoub El Kaabi à la CAN au lob irréel d’Oussama Tannane en Coupe arabe, le Maroc a frappé fort… et surtout beau.
Le spectacle est devenu une signature. À l’ouverture de la Coupe d’Afrique des Nations 2025, face aux Comores, Ayoub El Kaabi a fait tuer le match sur un retourné acrobatique. Le geste parfaitement exécuté dans la surface a laissé le gardien sans réaction. Plus qu’un simple but, une œuvre esthétique qui a immédiatement fait le tour des écrans et suscité l’admiration générale. Pour l’attaquant marocain, ce geste n’a rien d’un hasard. El Kaabi en a fait une spécialité, avec plus d’une dizaine de buts inscrits de cette manière tout au long de sa carrière, confirmant une maîtrise technique peu commune à ce niveau.
Le spectacle Oussama Tannane quelques jours plus tôt
Quelques jours plus tôt, déjà, le Maroc avait marqué les esprits lors de la Coupe arabe. En finale, Oussama Tannane a inscrit ce qui s’impose comme l’un des buts de l’année, peut-être même le but de la compétition. Dès la 4e minute, après une récupération et un service de Zouhzouh, le milieu offensif ne s’embarrasse d’aucun contrôle. Depuis le rond central, dans sa propre moitié de terrain, il arme une frappe monumentale du pied gauche. Le ballon survole le gardien jordanien, trop avancé, et termine sa course au fond des filets après un vol de près de 55 mètres. Un lob somptueux, irréel, qui a fait basculer la finale et plongé le stade dans la stupeur.
Le Maroc offre du spectacle
Ces deux réalisations, aussi différentes que spectaculaires, racontent la même histoire : celle d’un Maroc audacieux, inspiré, capable de transformer un instant de jeu en moment d’histoire. Tannane et El Kaabi s’invitent dans la course au prix Puskás. En deux compétitions, les Lions de l’Atlas n’ont pas seulement gagné des matchs. Ils ont imposé une marque : celle d’un football spectaculaire, assumé, qui fait lever les foules et inscrit le Maroc au sommet de l’esthétique footballistique africaine.






