Défendre son titre à la Coupe d’Afrique des Nations s’apparente souvent à une mission difficile. L’histoire récente de la compétition montre que les champions en titre peinent à confirmer, victimes d’une pression constante et d’un niveau de plus en plus homogène sur le continent africain.
Pour cette CAN 2025, cette réalité refait surface avec acuité. La Côte d’Ivoire, tenante du titre, s’avance avec l’ambition de contredire une tendance qui a piégé de nombreuses grandes nations avant elle.
Une répétition d’échecs pour les champions sortants
Depuis plus d’une décennie, la CAN n’accorde aucun passe-droit aux vainqueurs sortants. Plusieurs sélections sacrées lors d’une édition ont échoué dès la suivante, parfois dès le premier tour, ou n’ont même pas réussi à se qualifier, confirmant la difficulté de rester au sommet.
De l’Égypte au Nigeria, en passant par la Zambie, le Cameroun, l’Algérie ou encore le Sénégal, les exemples se sont multipliés, illustrant une compétition imprévisible où le statut de champion devient souvent un fardeau plutôt qu’un avantage.
La Côte d’Ivoire face à l’histoire à la CAN 2025
Championne en titre, la Côte d’Ivoire sait qu’elle avance en terrain miné. Déjà éliminée prématurément lors d’une précédente défense de titre, la sélection ivoirienne aborde la CAN 2025 avec la volonté de tirer les leçons du passé.
Ce que font les champions en titre depuis 2012 :
2012 – Égypte : championne en 2010, l’Égypte ne parvient même pas à se qualifier pour la CAN 2012.
2013 – Zambie : sacrée en 2012, elle est éliminée dès le premier tour.
2015 – Nigéria : vainqueur en 2013, le Nigeria manque la qualification pour la CAN 2015.
2017 – Côte d’Ivoire : championne en 2015, la CIV sort dès le premier tour.
2019 – Cameroun : tenant du titre, le Cameroun est stoppé en huitièmes de finale.
2022 – Algérie : championne en 2019, l’Algérie quitte la compétition au premier tour, à la surprise générale.
2024 – Sénégal : sacré en 2022, le Sénégal tombe en huitièmes de finale.
2025 – Côte d’Ivoire : la question est désormais posée : les Éléphants feront-ils mieux ?






