CAN 2025 : Le Maroc ouvre la CAN 2025 ce dimanche face aux Comores, avec l’ambition claire de lancer parfaitement sa compétition. Dans ce contexte particulier, une question s’impose : Ayoub El Kaabi, héros du CHAN et goleador confirmé en club, est-il enfin prêt à marquer l’histoire de la CAN “classique” ?
Le roi du CHAN face au défi de la grande CAN
Ayoub El Kaabi n’a plus rien à prouver au niveau du CHAN. En 2018, il réalise un tournoi absolument légendaire : 9 buts en 6 matchs, un record historique, et un doublé de distinctions individuelles (meilleur buteur et meilleur joueur), tout en guidant le Maroc vers le sacre.
Deux ans plus tard, il récidive. Lors du CHAN 2020 (disputé en 2021), il marque le but décisif en finale.
En revanche, la CAN avec joueurs expatriés reste jusqu’ici une zone d’ombre dans son parcours. Présent lors des éditions 2021 (tenue en 2022) et 2023 (tenue en 2024), El Kaabi n’a pas trouvé le chemin des filets : 7 matchs disputés, 288 minutes cumulées, zéro but. Un contraste frappant avec son statut sur le continent.
Une forme étincelante et un statut renforcé en sélection
Si le passé interroge, le présent, lui, rassure. À 32 ans, Ayoub El Kaabi arrive à la CAN 2025 dans la forme de sa vie. Pilier de l’Olympiacos, il a empilé les performances de très haut niveau : meilleur buteur de l’Europa Conference League 2023-2024, puis de l’Europa League 2024-2025, tout en remportant le championnat et la Coupe de Grèce.
En cette saison 2025, il affiche déjà 15 buts toutes compétitions confondues, confirmant une régularité impressionnante.
Côté sélection, Walid Regragui en a fait un cadre. Aux côtés d’En-Nesyri et de Diaz, El Kaabi fait partie intégrante de la rotation offensive marocaine, avec un crédit important accordé par le staff, malgré son manque de réussite passé en CAN.
À domicile, le moment ou jamais
La CAN 2025 offre un contexte unique : le Maroc joue à domicile, porté par un public acquis à sa cause et par une équipe ultra-solide, annoncée comme grande favorite du tournoi. Pour El Kaabi, tous les feux sont au vert : l’expérience, la confiance, la forme, et l’environnement.
Le match d’ouverture face aux Comores pourrait servir de déclic. Un but, un match référence, et le symbole serait fort : celui d’un joueur longtemps cantonné au statut de héros du CHAN, enfin libéré sur la grande scène africaine. Chez lui, à 32 ans, Ayoub El Kaabi n’a sans doute jamais été aussi proche de faire taire les doutes et d’inscrire définitivement son nom dans l’histoire de la CAN.






