La RDC sera à la CAN 2025 avec une défense solide et quasi infranchissable. Depuis la demi-finale de la CAN 2023, les Léopards ont affiché une régularité impressionnante derrière.
Depuis leur parcours remarqué lors de la CAN 2023, où ils avaient terminé à la 4ᵉ place, les Léopards de la RDC ont disputé 21 matchs toutes compétitions confondues. Sur ces rencontres, la défense n’a concédé que 12 buts. Ils ont affiché une régularité exceptionnelle en gardant 12 clean sheets. Deux seules fois, la défense a encaissé plus d’un but : 2 buts contre l’Éthiopie à domicile lors des éliminatoires de la CAN 2025 et 3 buts face au Sénégal, toujours à domicile cette fois-ci en éliminatoires de la Coupe du Monde 2026.
Des charnières testées, mais une constante : Chancel Mbemba
Au cœur de cette muraille se trouve Chancel Mbemba, pilier incontournable de la charnière congolaise. Son absence unique lors de la défaite 2-0 contre l’Éthiopie a été révélatrice : la RDC a montré des signes de fragilité, confirmant l’importance de sa présence. Derrière lui, les associations ont varié : Inonga et Batusinka ont été utilisées lors des deux premières défaites, mais ont depuis été écartées. Aujourd’hui, la paire Mbemba-Kiranga et parfois Mbemba-Tuanzebe forme l’ossature défensive la plus fiable, n’encaissant jamais plus d’un but lors de leurs apparitions.
Les côtés sous contrôle
Sur les flancs, la concurrence est vive mais maîtrisée. À gauche, Kalulu est en lutte avec Joris Kayembe, tandis qu’à droite, Masuaku et Wan-Bissaka se partagent le rôle, apportant expérience et dynamisme. Cette flexibilité permet au sélectionneur de s’adapter selon les adversaires, tout en conservant l’intégrité du système défensif.
La RDC aborde ainsi la CAN 2025 avec une défense comme véritable socle stratégique, capable de résister aux assauts les plus féroces.
