Angleterre Foot : Après 16 journée en Premier League, deux gardiens mènent la danse dans les cages des cadors londoniens. David Raya (Arsenal) et Robert Sánchez (Chelsea), tous deux internationaux espagnols, affichent des statistiques solides et incarnent deux profils proches mais aux réalités collectives différentes.
David Raya, l’efficacité au service de la solidité d’Arsenal
Arrivé comme un maillon clé du système d’Arteta, David Raya brille avant tout par son efficacité cette saison. Avec 10 buts encaissés en 16 matchs seulement et 8 clean sheets, le portier des Gunners présente un excellent bilan défensif, soutenu par une arrière-garde très disciplinée.
Sur le plan individuel, Raya affiche une meilleure réussite aux arrêts (72,22 %) que son compatriote, malgré un nombre de tirs à gérer plus limité (26 arrêts). Cela traduit un gardien souvent décisif dans les moments clés. À la relance, il se distingue aussi par une légère supériorité en précision, aussi bien dans le jeu court (66,81 % de passes réussies) que dans le jeu long (35,8 %).
Robert Sánchez, plus sollicité dans le jeu de Chelsea
De l’autre côté de Londres, Robert Sánchez vit une saison plus exposée. Le gardien de Chelsea a déjà réalisé 32 arrêts, preuve qu’il est davantage sollicité par une défense plus permissive. Il a concédé 13 buts, mais compte tout de même 8 clean sheets, signe de sa constance malgré la pression.
Sánchez se démarque par son volume de jeu : plus de passes complétées (380 contre 320) et plus de ballons longs réussis (96). Son rôle dans la première relance des Blues est central, en adéquation avec le style de possession et de construction basse de Chelsea. Sa participation défensive se reflète aussi dans les ballons récupérés (130), légèrement supérieurs à ceux de Raya.
Deux profils, un même niveau d’excellence
Au final, le duel est extrêmement serré. Raya domine les indicateurs d’efficacité (buts encaissés, pourcentages, précision), tandis que Sánchez l’emporte sur les statistiques de volume (arrêts, passes, implication). L’un profite d’un collectif très structuré, l’autre compense par une présence constante et une forte implication.
Ce face-à-face illustre parfaitement la richesse du poste de gardien en Premier League cette saison. Deux styles, deux contextes, mais une même fiabilité : le duel des gardiens espagnols en Angleterre est bel et bien lancé.






