André Onana et Samuel Eto’o se retrouvent au cœur d’un bras de fer public. Invité sur un plateau de la télévision locale, le président de la FECAFOOT a démenti l’idée selon laquelle la famille Onana aurait payé des frais de formation lors des débuts du gardien à la fondation Fundesport. Quelques heures plus tard, une vidéo publiée par Onana sur Snapchat, racontant l’histoire d’un « vendeur d’illusions », a relancé les spéculations.
Un démenti ferme d’Eto’o sur les frais de formation
Interrogé sur les tensions persistantes entre lui et son ancien protégé, Samuel Eto’o a répondu sans détour. « J’ai appris par l’un de ses proches qu’ils avaient payé. Ils n’avaient rien payé. Ils n’avaient même pas l’argent pour manger. Archifaux ! C’est un mensonge pur. Je ne l’ai pas fait parce que j’attendais une récompense après », a assuré le patron du football camerounais.
Le président de la FECAFOOT a aussi rappelé la vocation première de Fundesport : « J’ai voulu créer une chaîne d’hommes pour servir notre pays et il s’avère que l’un des meilleurs au monde vient de cette fondation : André Onana. » Un message destiné à défendre son initiative et à rétablir, selon lui, la vérité sur les conditions d’accueil du gardien.
Une vidéo d’Onana qui jette l’ombre du doute
Dans la foulée de cette sortie médiatique, André Onana a publié sur Snapchat une vidéo où un narrateur décrit « un grand manipulateur, un vendeur d’illusions ». Du nom Kouagne Donatien, aucun commentaire n’est ajouté à la vidéo. Mais, la tonalité et la portée symbolique du récit ont suffi pour alimenter toutes les interprétations.
Sans mot direct, Onana choisit le terrain de l’allusion. Pourquoi ne pas répondre frontalement ? Pourquoi parler de « manipulateur » au moment précis où Eto’o défend son rôle ? À 29 ans, le gardien de Manchester United (prêté en Turquie) semble refuser toute confrontation directe, tout en laissant flotter un message lourd de sens.






