Au John F. Kennedy Center de Washington D.C., la FIFA promettait un show spectaculaire pour ouvrir officiellement la première Coupe du Monde à 48 équipes.
Mais le résultat a laissé un goût amer : décor minimaliste digne d’un vieux jeu télévisé, podiums lumineux démodée, transitions abruptes et blagues forcées. Robbie Williams et Nicole Scherzinger ont bien tenté d’enflammer la scène avec l’hymne officiel, mais leur prestation n’a pas suffi à masquer la pauvreté artistique de l’ensemble. Les critiques, sur les réseaux, ont été immédiates : ambiance froide, rythme cassé et visuel “fade”, loin des standards généralement associés aux cérémonies FIFA.
Un rythme catastrophique et un tirage confus
Le tempo de la soirée a achevé d’agacer les spectateurs : discours interminables, sketches inutiles, blagues ratées et une attente d’une heure avant le début réel du tirage. L’apparition controversée de Donald Trump, récompensé d’un “FIFA Peace Prize” fraîchement inventé, a encore rallongé la cérémonie et ajouté une dimension politique malvenue. Une fois le tirage commencé, la confusion s’est installée : entre barrages non joués, équipes déplacées de groupe en groupe et un protocole mal expliqué, Rio Ferdinand a multiplié les maladresses, suscitant l’incompréhension générale. Beaucoup parlent déjà du “pire tirage jamais organisé”.
Un chaos organisationnel qui interroge sur 2026
Le fiasco a culminé à l’extérieur : des centaines de journalistes, officiels et invités laissés sous la neige, bloqués pendant plus de deux heures par un dispositif de sécurité lent. Files interminables, fouilles des sacs… Les critiques sont devenues virales, alimentant les doutes sur la capacité des organisateurs à gérer un tournoi réparti sur trois pays, avec 104 matchs et des centaines de milliers de visiteurs.






