La Coupe du Monde 2026 utilise un nouveau système avec 48 équipes. Le tirage au sort est donc plus complexe que d’habitude. La FIFA a mis en place des règles précises pour répartir les équipes dans les groupes, éviter les conflits de confédération et organiser le calendrier. Voici comment fonctionne exactement ce tirage très attendu.
La Coupe du Monde 2026 marque une révolution avec un tournoi élargi à 48 équipes réparties en 12 groupes de 4. Pour organiser ce nouveau format, la FIFA applique une procédure de tirage plus technique que jamais. Le tirage final, prévu au John F. Kennedy Center à Washington ce vendredi, déterminera la composition des groupes à partir d’un protocole strict mêlant classement FIFA, restrictions géographiques et placements pré-assignés.
Comment sont constitués les chapeaux ?
Les 48 sélections sont réparties en quatre chapeaux de 12 équipes. Le classement FIFA le plus récent avant le tirage sert de base pour définir la répartition. Les pays-hôtes (États-Unis, Canada et Mexique) sont automatiquement placés dans le Chapeau 1, aux côtés des nations les mieux classées. Les équipes issues des barrages intercontinentaux rejoignent logiquement le Chapeau 4, sous forme de places provisoires (play-offs). Cette organisation assure une distribution équilibrée des têtes de série et une progression logique dans l’ouverture des groupes.
Voici la composition des quatres chapeaux :
Chapeau 1 : Canada, Mexique, États-Unis, Espagne, Argentine, France, Angleterre, Brésil, Portugal, Pays-Bas, Belgique, Allemagne
Chapeau 2 : Croatie, Maroc, Colombie, Uruguay, Suisse, Japon, Sénégal, Iran, Corée du Sud, Équateur, Autriche, Australie
Chapeau 3 : Norvège, Panama, Égypte, Algérie, Écosse, Paraguay, Tunisie, Côte d’Ivoire, Ouzbékistan, Qatar, Arabie Saoudite, Afrique du Sud
Chapeau 4 : Jordanie, Cap-Vert, Ghana, Curaçao, Haïti, Nouvelle-Zélande, barragiste européen 1, barragiste européen 2, barragiste européen 3, barragiste européen 4, barragiste intercontinental 1, barragiste intercontinental 2
Des règles strictes pour éviter les conflits
Le tirage doit respecter des règles de confédération pour maintenir une diversité géographique. Une seule équipe d’une même confédération est autorisée par groupe, à l’exception de l’UEFA, qui peut compter deux équipes dans un même groupe. Cette contrainte entraîne parfois le déplacement d’une équipe vers un autre groupe si celui où elle tombe ne respecte pas les critères. Les hôtes sont également séparés automatiquement, chacun étant affecté à un groupe différent pour garantir une répartition équitable et optimiser la logistique de la compétition.
La cérémonie se déroule du Chapeau 1 au Chapeau 4, en tirant d’abord l’équipe puis sa position exacte dans le groupe (A1, A2, A3…). Le Chapeau 1 ouvre le tirage. Les hôtes sont placés d’office dans des groupes définis, puis les autres têtes de série sont distribuées. Les Chapeaux 2 et 3 sont ensuite tirés selon le même mécanisme, avec application immédiate des restrictions de confédération. Le Chapeau 4 vient conclure le tirage, incluant les équipes encore inconnues issues des barrages. Cette méthode garantit que le calendrier des matchs peut être établi immédiatement après la cérémonie.
Impact logistique et enjeux sportifs
Avec un tournoi disputé sur un territoire immense, la FIFA a conçu le tirage en pensant aux déplacements, aux fuseaux horaires et à la capacité des villes hôtes. Le calendrier officiel est publié très peu de temps après le tirage, une fois toutes les positions confirmées. Sur le plan sportif, le format élargi crée des groupes potentiellement plus variés, mais rend aussi les analyses plus complexes, notamment avec les places issues des play-offs.
Au-delà du spectacle, le tirage au sort de la Coupe du Monde 2026 est une étape stratégique. Il influence les dynamiques de préparation, les programmations télévisées, la billetterie et les attentes des supporters. La FIFA promet une procédure transparente et rigoureuse pour accompagner ce nouveau format appelé à devenir la norme pour les éditions futures.
