Face au Soudan ce mercredi 2 décembre en Coupe d’Arabe, l’Algérie s’est montrée en dessous du rôle d’un légitime favori du groupe D.
Un joueur, fort de son expérience en équipe nationale, était tant espéré par les supporters algériens, qui ont été stupéfaits de voir un Islam Slimani 37 ans, perdre des duels et des ballons à outrance.
C’est un match digne d’un film d’une heure trente minutes qui s’est déroulé au stade de Doha entre l’Algérie tentante du titre et le petit poucet qui s’est achevé par un 0-0, où le héro a été incontestablement le onze soudanais.
Un retour en sélection gâché pour Islam Slimani
Annoncé comme l’une des surprises de la liste des joueurs convoqués pour disputer la Coupe Arabe de Majid Bougherra, Islam Slimani avait vraiment surpris face au Soudan. Le match d’Islam Slimani montre combien de fois le temps est passé et que le football a pris un autre virage. Le virevoltant attaquant algérien a perdu de sa fougue et sa détermination à changer le cours d’un match. Face aux soudanais, l’Algérie a souffert de sa popularité et des choix offensifs trop approximatifs de Majid Bougherra.
25 minutes pour Slimani qui n’ont rien changé au calvaire des Fennecs
Rentré à la 65e minute, on avait l’impression qu’Islam Slimani ne savait pas sous quel maillot il évoluait, pour quelle équipe il devait récupérer des ballons et avec quels coéquipiers, il devait faire des passes. Dans ce match, le champion d’Afrique en 2019 a été auteur de 15 touches, 6 passes réussies et 0 duel gagné. Le joueur a été choisi parmi tant d’autres pour être le remplaçant de luxe, prêt à relever le défi dans les situations extrêmes. Ses engagements timorés contre les soudanais ressemblaient, aux duels d’un nouveau arrivant en sélection qui avait peur de se frotter à des adversaires plus costauds que lui.
Des cadres en dessous des starters
Était-ce un match dans lequel chaque joueur algérien a voulu jouer le rôle de l’autre, mais a choisi le mauvais script ? Les Fennecs n’ont pas su dompter les soudanais malgré la présence de joueurs expérimentés, qui pour certains sont venus en maîtres d’arts martiaux. Des mauvais choix tactiques de Majid Bougherra, des cadres venus pour faire le nombre, les jeunes pas encore impressionnants ou les consignes du coach qui n’ont pas été respectées ? Bien avant de devenir sélectionneur de l’équipe A’ de l’Algérie, Majid Bougherra a été un coéquipier d’Islam Slimani chez les Fennecs. Cette envie de l’appeler a-t-elle été une mauvaise prise de décision, ou était-ce pour lui offrir un dernier tour de piste en sélection à 37 ans ?






