Malgré un nul décevant face au Soudan (0-0) pour son entrée en lice dans la Coupe Arabe, l’Algérie peut se satisfaire d’un point positif : l’éclatante prestation d’Achraf Abada. Pour sa première titularisation, le défenseur central de 26 ans a crevé l’écran et s’est imposé comme l’homme du match.
Solide, autoritaire, déterminé, Achraf Abada a tout simplement régné dans la défense algérienne. Dans un match où les Verts ont souvent manqué de tranchant, lui n’a rien laissé passer. Rapide dans ses interventions, dur sur l’homme sans excès, propre dans le geste, il a remporté tous ses duels et rassuré son équipe dans les moments chauds. À chaque incursion soudanaise, Abada s’est interposé avec calme et maîtrise, notamment dans sa surface, où il a multiplié les dégagements salvateurs.
Un avenir déjà dans les plans
Pour une première titularisation en sélection, difficile de faire mieux. Le joueur d’ASO Chlef a non seulement tenu son rang, mais il a surtout marqué les esprits. À 26 ans, il apparaît comme une réelle révélation dans le groupe D et l’un des rares motifs de satisfaction de cette entrée en compétition mitigée.
La performance d’Abada n’est pas passée inaperçue. Plusieurs clubs suivraient déjà son profil, séduits par son calme et sa maturité. Mais avant le mercato, c’est bien l’équipe nationale qui se frotte les mains. L’entraîneur Vladimir Petrovic pourrait faire de lui un élément clé pour la prochaine CAN. Et pourquoi pas davantage : au vu de ses qualités, Abada a les arguments pour devenir une pièce maîtresse de la sélection en vue de la Coupe du Monde 2026.






