Face à Manchester City en Ligue des Champions, Ibrahim Maza a signé l’une de ses prestations les plus abouties, illuminée par une passe décisive somptueuse pour Patrik Schick, auteur du but du break. En fin de match, Pep Guardiola lui-même n’a pu qu’admettre l’impact du joueur international algérien.
« Le Bayer Leverkusen est une équipe d’une qualité exceptionnelle. Ses joueurs évoluent constamment entre les lignes et exploitent intelligemment les espaces et les demi-espaces. Tillman et Maza se déplaçaient sans cesse derrière notre dispositif défensif, nous causant constamment des problèmes. »
Une image forte a d’ailleurs marqué les téléspectateurs : Guardiola saluant Maza suite au coup de sifflet final, preuve de la reconnaissance suscitée par son match de très haut niveau.
Mahrez et Aït-Nouri : une leçon à retenir pour Maza
Mais cette séquence nourrit une réflexion. Manchester City sous Guardiola est-il réellement le meilleur choix pour un jeune talent comme Maza ? L’histoire récente incite à la prudence. Entre l’admiration et la conviction d’avoir un véritable rôle à jouer, il existe une différence majeure.
Le cas de plusieurs joueurs algériens en est l’illustration. Rayan Aït-Nouri, pourtant pétri de talent, peine à s’imposer et passe de longues périodes sur le banc, sans véritable continuité dans le temps de jeu. Avant lui, Riyad Mahrez malgré ses performances et son importance dans les moments clés a connu des phases où il était relégué au second plan. Des décisions parfois difficiles à comprendre.
Guardiola fonctionne avec une rotation serrée, et certains profils, même brillants, n’entrent pas toujours parfaitement dans son système ou ne bénéficient pas de la régularité nécessaire pour s’exprimer pleinement.
Ibrahim Maza devra donc avancer avec lucidité : séduire Guardiola est une chose, s’assurer d’avoir un vrai rôle dans son projet en est une autre. À lui de faire les choix qui lui permettront de continuer à briller… et non de disparaître dans l’ombre d’un effectif surchargé
