Manchester City traverse une période trouble qui surprend toute l’Angleterre. Les automatismes qui ont fait la force des Citizens semblent s’effriter. Le début de saison pointe vers un déclin inattendu sous Pep Guardiola. Le technicien catalan reste fidèle à son projet. Mais son équipe ne suit plus avec la même efficacité. Les signaux d’alerte se multiplient et interrogent sur la suite de l’ère Guardiola.
Un Manchester City qui ne dicte plus sa loi comme à une époque sous Guardiola
Manchester City n’a jamais autant souffert en Premier League depuis l’arrivée de Pep. Les défaites s’enchaînent déjà. Tottenham a puni les Citizens à la deuxième journée (0-2). Brighton a remis cela une semaine plus tard (2-1). Aston Villa a ajouté une nouvelle claque à la neuvième journée (1-0). Newcastle a fini par confirmer les doutes lors de la douzième journée (2-1).
Ces revers répétés montrent une chute de domination. La machine City n’arrive plus à dicter son rythme. Les schémas habituels ne surprennent plus les adversaires. L’équipe semble moins sûre d’elle. La moindre pression rend chaque match plus fragile. Cette tendance place le club loin de ses standards récents.
Un classement qui traduit la perte de contrôle
City occupe seulement la troisième place du championnat de Premier League. Le club pointe à six unités d’Arsenal. Un tel écart est rare pour une équipe qui écrase souvent la Ligue. Le rythme n’est plus aussi soutenu. Les points manqués en disent long sur l’état du groupe.
Cette situation montre un affaiblissement mental et technique. Le collectif peine à respirer entre les matchs. Guardiola insiste sur le contrôle mais le groupe ne suit plus. Les joueurs tentent de relancer la dynamique. Rien ne semble assez solide pour calmer l’inquiétude.
L’Europe révèle les fissures profonde et les limites de Guardiola
La Ligue des Champions n’offre aucune consolation. La défaite contre Leverkusen a créé un choc. Tomber à domicile sur un score sec de deux buts marque un tournant. City n’a pas existé dans ce duel. Le jeu était lent. Les transitions étaient coupées. Le niveau était très loin des standards européens du club.
Cette chute pose des questions sur l’avenir continental de l’équipe. L’Europe ne pardonne jamais les moments de faiblesse. Guardiola sait cela. Il sait aussi que la Ligue des Champions détermine la valeur d’une saison. Ce revers révèle les limites de son groupe actuel et peut-être de sa propre stratégie.
Guardiola reste fidèle mais le temps use tout
Pep Guardiola est à City depuis 2016. Il a tout gagné. Il a laissé une empreinte unique sur le football anglais. Beaucoup ont prédit son départ après chaque triomphe. Pourtant, il est toujours là. Il poursuit son cycle avec la même conviction.
Cette fidélité pourrait désormais se retourner contre lui. Il ne quitte jamais un projet trop tôt. Le risque est que ce projet finisse par l’abandonner. Le club a peut-être atteint la fin d’un cycle. Guardiola devra réagir vite. Le doute s’installe. Et il pourrait bien devenir la menace ultime pour son règne.






