Coupe du Monde des Clubs 2025 : La FIFA a tranché; c’est l’Anglais Anthony Taylor qui dirigera le quart de finale explosif entre le Paris Saint-Germain et le Bayern Munich, ce samedi 5 juillet (16h GMT) à Atlanta. Un choix qui fait déjà grincer des dents, en particulier du côté allemand, où son nom est associé à une décision arbitrale très controversée.
Un arbitre bien connu du PSG
Âgé de 46 ans, Anthony Taylor est l’un des arbitres les plus expérimentés d’Europe. Avec plus de 400 matches en Premier League et 38 en Ligue des champions, il connaît parfaitement les grands rendez-vous. Il a déjà officié 8 fois un match du PSG en C1, avec un bilan plutôt favorable pour les Parisiens lors de ses premières désignations : 5 victoires et 1 nul sur les six premiers matchs. Mais ses deux dernières apparitions avec le club de la capitale française se sont soldées par des défaites contre le Barça (quart aller) et Dortmund (demi-finale aller) la saison passée. De quoi semer le doute chez les fans parisiens.
De mauvais souvenirs pour les Allemands
Côté Bayern Munich, le nom d’Anthony Taylor est associé à cinq matchs de Ligue des champions : quatre victoires et une défaite contre Villarreal en 2022. Mais au-delà du club bavarois, c’est surtout le peuple allemand dans son ensemble qui garde un souvenir amer de l’arbitre anglais. Lors de l’Euro 2024, Taylor avait oublié de siffler un penalty évident pour l’Allemagne après une main de Marc Cucurella contre l’Espagne. Un fait de jeu reconnu plus tard comme erreur d’arbitrage par la Commission de l’UEFA, qui avait pointé également une erreur de la VAR.
Une nomination sous tension
Ce contexte rend la nomination d’Anthony Taylor particulièrement sensible, voire explosive. Sur les réseaux sociaux, les réactions ne se sont pas fait attendre, notamment du côté des supporters bavarois, furieux de voir un arbitre qu’ils estiment défavorable être à nouveau désigné pour un match crucial. Si Taylor est réputé pour son sang-froid, il devra faire preuve d’un grand discernement dans cette affiche à haute intensité, où chaque décision pourrait peser lourd. Une chose est sûre : la pression sera aussi sur le corps arbitral.
