À leur arrivée au Maroc pour participer à la CAN féminine (WAFCON), les joueuses de la sélection nigériane ont été confrontées à plusieurs mauvaises surprises.
L’accueil a été jugé décevant, par les joueuses du Nigéria habitués à voyager et évoluer dans des conditions plus huppées. Les conditions d’hébergement sont loin des standards attendus pour un tournoi de cette envergure. Les chambres d’hôtel semblent être exiguës, mal équipées, et indignes d’une compétition continentale.
La joueuse nigériane Rasheedat Ajibade a exprimé publiquement sa frustration sur les réseaux sociaux, en partageant une photo d’une petite chambre qu’elle partageait avec une coéquipière. Elle a écrit sur Instagram :
« Deux joueuses professionnelles dans une chambre de la taille d’une cuisine pour un tournoi prestigieux. La CAF peut faire mieux. Le football féminin mérite mieux. Respectez le football féminin. »
Ces propos, largement relayés, ont mis en lumière le manque de considération envers le football féminin, même dans des tournois majeurs organisés sous l’égide de la CAF. Il semblerait par ailleurs que le budget alloué par la CAF à cette compétition ait été particulièrement réduit et le Maroc n’a pas souhaité mettre la main à la poche
De sérieuses interrogations sur la CAN 2025… Au Maroc
Ces critiques soulèvent naturellement des interrogations importantes, d’autant plus que le Maroc doit accueillir dans quelques mois la CAN masculine, un événement encore plus médiatisé et exigeant en termes d’organisation.
Ce tournoi féminin était censé servir de répétition générale pour tester les infrastructures, la logistique et les capacités d’accueil du pays. Or, si des équipes comme le Nigéria rencontrent de telles difficultés, peut-on vraiment affirmer que le Maroc sera prêt pour la plus prestigieuse compétition continentale prévue en décembre de ce mois ?
