L’ancien troyen a fait l’objet d’un entretien sur le site du club à l’occasion des célébrations des 125 ans du club.
Djibril Sidibé, champion du monde 2018, a commenté le football à l’ESTAC, club de sa ville natale Troyes, dès 2000 avant d’arriver en équipe première en 2010 où il évolue pendant deux saisons avant de rejoindre Lille en 2012.
L’ancien troyen revient sur ses meilleurs souvenirs avec son club formateur. Le champion du monde 2018 sait ce qu’il doit à l’ESTAC qui fut la première étape de son long parcours jusqu’à Toulouse cette saison. « C’est une grande fierté d’avoir pu réaliser l’un de mes rêves dans ma ville. Ce club m’a aidé à devenir un homme, à jouer au plus haut niveau. Je suis issu d’une famille modeste et j’avais énormément de valeurs en commun avec ce club et cette ville. », a confié l’arrière droit de 32 ans qui a joué une quarantaine de matchs avec l’ESTAC en National et en Ligue 2 pour un seul but inscrit.
Honoré comme une des légendes du club à l’occasion des 125 ans d’existence de l’ESTAC, Djibril Sidibé s’est dit heureux de rester dans la mémoire des supporters du stade de l’Aube. « Quand j’étais gamin, je n’avais jamais imaginé tout ça. Au départ, je voulais juste prendre du plaisir et jouer au ballon, puis c’est devenu mon métier. Je suis très reconnaissant de l’ESTAC, là où j’ai grandi. C’est une réelle satisfaction. On a souvent l’habitude d’entendre parler de joueurs qui sont formés dans de grands clubs comme le Paris Saint-Germain ou encore l’Olympique Lyonnais… Moi je suis fier d’être troyen et j’espère qu’il y aura encore d’autres profils qui auront la chance de faire un parcours comme celui que j’ai pu vivre, après leur formation à l’ESTAC ! », a poursuivi le joueur.