Les arbitres sont de plus en plus contestés par les clubs tunisiens. Les incidents se font nombreux que ce soit en Ligue Pro 1 ou dans les divisions inférieures où les débordements sont encore plus graves.
La décision de Majdi Belhaj Ali d’arrêter le match entre le Stade Tunisien et l’Etoile Sportive du Sahel à la 70e minute, jeudi 2 février, suite à la blessure de l’arbitre assistant Mohamed Mzid par un projectile lancé des tribunes, a fait revenir le débat sur l’arbitrage tunisien.
Le Stade Tunisien a publié un communiqué pour dénoncer l’arbitrage médiocre de Majdi Belhaj Ali, tout en réclamant des arbitres étrangers dans ses matchs restants. Le club bardolais n’est pas le seul à demander des arbitres d’autres pays, puisque tous les clubs, ayant des matchs à enjeu dans cette fin de la première phase en demandent aussi.
L’arbitre tunisien, un bon mathématicien
Calculer, c’est la spécialité numéro 1 des arbitres tunisiens. Au lieu de prendre des décisions « justes », les hommes en noir prennent en considération le poids de l’équipe au moment d’apprécier une action. Et c’est ce qui fait polémique. Par exemple, lors du match ST-ESS, l’arbitre a fermé les yeux sur plusieurs coup-francs pour l’équipe locale, alors qu’il a été sévère dans l’autre sens. Cela a dégénéré la colère du public hôte, même si ses décisions n’ont peut-être pas directement influencé le score du match.
L’arbitre tunisien n’a-t-il pas le niveau pour bien diriger un match de football ? On ne le pense pas. C’est plutôt une question d’appréciation avec cette mentalité de toujours pousser avec la plus « grande » équipe.
Un secteur en manque flagrant de confiance
Le secteur de l’arbitrage connaît une crise de crédibilité qui ne date pas d’aujourd’hui. On n’a plus confiance, à tort ou à raison, dans l’arbitre tunisien. Si la Fédération Tunisienne de Football avait décidé de ne plus recourir à des arbitres étrangers, quel que soit l’enjeu du match, dans les années passées, l’instance s’est retrouvée dans l’obligation de « recruter » des arbitres, notamment pour les chocs entre cadors.
Maintenant, d’autres clubs n’ont plus de confiance dans l’arbitre tunisien et ont sollicité la Fédération de désigner des arbitres étrangers dans leur match. Un constat amer de la réputation de l’arbitre tunisien qui va logiquement se ternir à l’étranger.
L’arbitre tunisien, une mauvaise réputation à l’international ?
Aucun arbitre tunisien n’a été présent lors du dernier Mondial au Qatar 2022. Quoi de plus logique pour des arbitres qui n’ont pas la confiance de clubs de leur pays.
A ce rythme, des sélections africaines pourraient également se mettre à refuser des arbitres tunisiens pour leurs matchs internationaux. La réputation de l’arbitre tunisien sera de plus en plus touchée et le fait de faire appel à des étrangers ne fera qu’empirer la situation.
Les dirigeants du football tunisien doivent frapper avec une main forte sur les arbitres qui manquent de sérieux. Et c’est seulement en prenant des sanctions exemplaires que chaque arbitre pensera mille fois avant de prendre une décision injuste.
