L’entraîneur du Real Madrid, Carlo Ancelotti, s’est exprimé sur plusieurs sujets brûlants lors d’un entretien avec le Podcast italien de Giacomo Boretti.
Il a abordé sa relation avec les joueurs, les rumeurs sur son avenir, ainsi que la problématique du racisme dans les stades espagnols. Le technicien italien a souligné l’unicité du Real Madrid en matière de gestion, de philosophie et de lien avec ses supporters. Selon lui, depuis l’époque du légendaire président Santiago Bernabéu jusqu’à l’actuel Florentino Pérez, le club a toujours inculqué des valeurs fortes aux générations de joueurs et de fans. «Il a toujours été clair qu’aucun joueur n’est plus grand que le Real Madrid, quel que soit son nom ou son statut», a-t-il affirmé.
Son futur à Madrid ? Il met fin aux spéculations
Interrogé sur les rumeurs l’envoyant au Brésil ou à l’AS Roma l’été prochain, Ancelotti a été catégorique : il n’a jamais envisagé de quitter Madrid. «Ce n’est pas moi qui décide de partir, c’est le président du club», a-t-il insisté, coupant court aux spéculations. L’Italien estime que le rôle d’entraîneur est parfois sous-estimé alors qu’il a considérablement évolué avec les avancées technologiques. Il rappelle qu’autrefois, il utilisait simplement une feuille de papier pour expliquer les schémas tactiques, tandis qu’aujourd’hui, les vidéos et les outils numériques sont omniprésents.
Le mystère de sa célèbre mastication de chewing-gum dévoilé
Concernant sa relation avec ses joueurs, Ancelotti a révélé une anecdote surprenante : «J’aurais aimé entendre ce que disent les joueurs sur le banc ! Un jour, un jeune joueur couvrait systématiquement son visage avec une serviette lorsque je parlais dans le vestiaire. Il voulait clairement montrer qu’il ne m’écoutait pas. Je lui ai alors dit que nous ne pouvions pas continuer ainsi». Ancelotti est souvent aperçu en train de mâcher passionnément du chewing-gum sur le banc madrilène. Il a expliqué que cette habitude l’aide à gérer la pression des matchs. «Au coup d’envoi, mon rythme cardiaque grimpe à 120 battements par minute, alors qu’il est normalement à 63. Le chewing-gum m’aide à rester calme et concentré, ce qui est essentiel pour un entraîneur».
Le combat contre le racisme en Espagne
Enfin, Ancelotti a dénoncé le fléau du racisme qui entache encore le football espagnol. Il a rappelé que Vinícius Jr. est régulièrement la cible d’insultes racistes, tout comme Nico Williams. «On dit que c’est parce qu’ils sont bons ? Ce n’est pas une excuse. Le racisme ne doit plus avoir sa place dans les stades», a-t-il martelé. À travers cet entretien, Carlo Ancelotti démontre une nouvelle fois son franc-parler et son attachement aux valeurs du Real Madrid, tout en appelant à une prise de conscience face aux problèmes qui affectent le football moderne.