La milieu française porte son regard sur le football féminin au Luxembourg. Un pays qu’elle a rejoint il y a trois ans.
Actuellement au FC-Blo Waiss Izeg, un club de troisième division qu’elle avait rejoint à l’intersaison, Emily Maver avait le choix de quitter la D1 et l’Entente Wormeldange Munsbach. Un pays qu’elle a découvert en 2022 après des expériences en Italie, Espagne ou encore Chypre.
La milieu offensive s’exprime sur les championnats féminin du pays. « Depuis mon arrivée, j’ai vu une évolution dans le championnat. Je pense qu’il y a beaucoup d’autres choses qui peuvent être faites. Le niveau ne cesse d’augmenter saison après saison et c’est magnifique à voir. les deuxième et troisième division ont un trop gros écart avec la première, mais il y a quand même de bonnes équipes et de bonnes joueuses dans les divisions inférieures qui mériterait d’être vu. il y a aussi une évolution et du positif dans ses divisions et elle méritera un peu plus d’exposition. », glissé la joueuse de 32 ans.
Une première division dominée par le Racing Club Football Club Union Luxembourg depuis plusieurs saisons. Un club qu’elle a rencontré à plusieurs reprises et qui est actuellement le seul représentant du pays sur la scène européenne. Aussi, le club, qui compte cinq points d’avance sur le deuxième Swift Hesperange après 14 journées, se qualifie régulièrement pour la Ligue des Champions. Un seul strapontin pour le pays pour l’Europe. Une situation que regrette Emily. « Cela est, dommage que le Luxembourg n’ai qu’une seule place par mon expérience, j’ai aussi joué dans d’autres championnats où il n’y avait qu’une seule places comme Chypre par exemple. Et cela était dommage pour les équipes qui finissait la deuxième et troisième qui avait donné leur maximum pour remporter le championnat, je pense que Chypre et le Luxembourg font partie de ces championnats qui mériterait une deuxième place. », poursuit Emily.
Un championnat de football féminin où le statut de joueuse professionnelle, et ainsi vivre de son sport, n’existe pas. La joueuse français souhaite que ce statut puisse évoluer prochainement. « J’aimerais que les filles au Luxembourg puissent un jour, profiter des mêmes avantages que les hommes en terme de contrat pour jouer au foot au Luxembourg, et vivre de sa passion pleinement. », conclut la Francilienne.