L’AS Monaco a été éliminée de la Ligue des champions après une prestation marquée par des erreurs défensives récurrentes et une fin cruelle, face à un Benfica qui, bien que loin d’être supérieur, a su exploiter chaque occasion pour punir la défense monégasque.
Malgré une possession de balle impressionnante de 60%, Monaco a payé cher ses erreurs individuelles, un manque de concentration et une gestion défaillante de la fatigue.
Un contrôle manqué et une défense fébrile
Dès la 22e minute, Singo a offert un cadeau à Benfica avec un contrôle mal ajusté qui a permis l’ouverture du score de Kerem Aktürkoglu. Ce fut un premier avertissement, mais l’ASM n’a pas su rectifier le tir. Les erreurs défensives, et notamment celle de Wilfried Singo, ont été décisives. Le latéral droit, de retour de blessure, n’a pas retrouvé son rythme et a été responsable du premier but, sortant trop tôt et précipitant la défense monégasque dans une erreur fatale. Son retour, vu comme une bouffée d’air frais, a finalement tourné au cauchemar.
De son côté, le capitaine Thilo Kehrer a fait bonne figure en début de match, mais cela n’a pas duré longtemps… Il était impliqué dans toutes les actions menant aux buts encaissés. Il a succombé à la pression, commettant une erreur décisive à la 76e minute en accrochant Aursnes dans la surface, entraînant un penalty pour Benfica. Pire encore, à la 84e minute, l’AS Monaco, complètement déstabilisée, a vu le troisième but de Kokcu passer devant un Kehrer qui a lâché son marquage de manière inexplicable. Ce but était la conséquence d’une perte totale de concentration et d’un manque de maîtrise en fin de match, un scénario que l’on observe trop souvent chez les clubs français.
Adi Hütter : « Trop d’erreurs faciles »
“Il y a eu trop d’erreurs, des erreurs faciles que nous aurions pu éviter. Mais d’un autre côté, nous avons beaucoup appris, surtout pour nos jeunes joueurs.” a-t-il déclaré, désarmé face à ce qui s’est passé sur le terrain.
Le travail remarquable des milieux de terrain, avec un Ben Seghir, Akliouche et Camara combatifs, s’est rapidement évaporé à cause d’un océan d’erreurs défensives.
Cette élimination est frustrante : les Portugais ont simplement su exploiter les failles défensives monégasques au bon moment, poussant l’ASM à la faute. Ces erreurs individuelles s’ajoutent à celles commises lors des précédents matchs européens. Les hommes d’Adi Hütter rentrent en Principauté avec beaucoup de regrets et des erreurs qui ont coûté la qualification.
