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Développement – Afrique : L’Egypte remet la formation au centre de ses intérêts

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Avec son nouveau projet de Développement des Talents, la Fédération égyptienne de football, sous la conduite du revenant président Hany Abo Rida, membre également du Conseil de la FIFA, ambitionne de renouer avec son passé dominateur du football continental dans les années à venir.

Le vendredi 7 février 2025 a été une date importante pour le football égyptien à l’occasion de la visite du Directeur de Développement de la FIFA, le français Arsène Wenger, au siège de la Fédération égyptienne de football dans le cadre du lancement d’un projet portant sur la détection et la formation des jeunes talents.

Ce projet est la suite logique inscrite dans le cadre du programme de Développement des Talents 2022 – 2026 qui fait suite au Rapport mondial sur l’écosystème du football 2020 – 2021 enclenché par la FIFA dont le revenant président de la FEF, Hany Abo Rida, lui-même membre du Conseil de l’instance du football mondial en fait l’un de ses chevaux de bataille pour ce nouveau mandat.

Lors d’une conférence de presse animée en marge de cet événement, deux phrases-clés d’Arsène Wanger sont à retenir : ‘’Les plus grands clubs du monde sont en Europe, mais nous voulons voir des équipes de classe mondiale partout. C’est l’un des objectifs de la FIFA’’, puis de rajouter : ‘’Pour créer un grand joueur, il faut un grand entraîneur. C’est pourquoi nous sommes ici pour améliorer la qualité du coaching’’

L’équation est donc simplifiée : pour avoir un joueur de grande qualité, il faut aussi un cursus et un encadrement de grandes qualités, que la fédération égyptienne voudrait remettre au centre de ses intérêts dans un pays qui grouille de talents et qui ambitionne de renouer avec les titres continentaux dont il détient le record (8 trophées de la CAN) et dont le dernier remonte déjà à 2010.

Depuis son retour à la tête de la FEF, Hany Abo Rida a déjà tenu sa première promesse, celle de renforcer la coopération avec les instances internationales, notamment la FIFA et surtout sur le volet formation et développement.

En Algérie, l’option des Académies, longtemps abandonnée par l’actuelle fédérale, est de nouveau relancée suite à l’orientation, en novembre dernier, du président de la République pour renforcer la prise en charge des jeunes talents comme l’exige déjà la FIFA dans le cadre de son programme de Développement des Talents 2022 – 2026.

La FAF a donc tout intérêt à intégrer ce programme, d’autant qu’elle a fait elle aussi l’objet d’une expertise dans ce cadre et a été destinataire d’un rapport concernant le cas de l’Algérie.

Seulement, lors des réunions FAF – clubs, tenues récemment pour la relance de la formation académique, à aucun moment il a été question de ce projet fort stratégique, mais d’un autre plutôt ficelé à la va-vite en absence du nouveau directeur technique national, Ali Moucer, qui n’a pris ses fonctions que cette semaine et qui sera appelé à dire son mot sur ce dossier dans un avenir très proche.

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