Après trois CAN sous la conduite de Djamel Belmadi, dont une gagnée en 2019 en Egypte, et deux illusions avec une sortie dès le premier tour en 2021 et 2023, les Verts iront à l’édition 2025 au Maroc pour retrouver leur punch perdu.
La sélection nationale a connu, ce soir lors de la cérémonie de tirage au sort qui s’est déroulée à Rabat, au Maroc, ses adversaires du premier tour de cette 35ème édition de la Coupe d’Afrique des nations TotalEnergies 2025. Il s’agit du Burkina Faso, la Guinée Equatoriale et le Soudan.
Un tirage que plusieurs observateurs estiment abordables, mais l’histoire récente prouve qu’un tirage n’est jamais aisé, notamment lors d’une phase finale où les conditions et les motivations sont différentes de l’étape qualificative.
Les Verts retrouvent déjà au moins deux vieilles connaissances les Etalons du Burkina qu’ils n’ont pas battu sur les trois dernières rencontres (deux lors des éliminatoires de la Coupe du Monde 2022, 1 à 1 à Marrakech et 2 à 2 à Blida et une fois lors de la dernière CAN où les deux sélections se sont quittées sur un 2 à 2) et la Guinée Equatoriale qui a freiné la fameuse série des 35 matchs sans défaite au Cameroun en 2022 (0 à 1) avant que la victoire en éliminatoires de la CAN 2025 en septembre (2 à 0) et un match nul au retour à Malabo (0 à 0) en novembre 2024.
Reste le Soudan, qui revient à la une et rappelle une certaine Mauritanie qui, rappelons-le, a ruiné les espoirs algériens lors de la dernière CAN 2023 en Côte d’Ivoire après une défaite inattendue (0 à 1).
Le premier objectif de la troupe à Vladimir Petkovic sera de passer au moins le premier tour, étape que les Fennecs n’ont pas réussi à faire lors des deux dernières éditions au Cameroun et en Côte d’Ivoire, et surtout retrouver le punch de 2019 pour espérer aller le plus loin possible.
Par ailleurs, et avant la cérémonie de tirage, quelques sélectionneurs présents se sont exprimés à l’image de l’ivoirien et champion en titre Emerse Fae qui avoua qu’il ‘’sera difficile de gagner pour la seconde fois consécutive, mais qu’on va se préparer convenablement pour préserver ce trophée’’.
Pour sa part, Hossam Hassan le sélectionneur des Pharaons s’est dit ‘’heureux d’être présent à cette cérémonie et j’espère qu’on gagnera pour la huitième fois. Quand on a un Mohamed Salah, c’est une chance pour nous d’avoir un tel joueur ainsi qu’un jeune prometteur comme Mahmoud Marmoush. On aura certainement de la pression sur les épaules, mais j’espère que toute l’équipe fera en sorte d’être à la hauteur.’’
Quant au pays hôte, le Maroc de Walid Regragui ne s’est pas caché en affirmant que ‘’ce serait mentir de dire qu’il n’y a pas de pression sur nous, sachant que notre dernière consécration remonte à 1976. Totefois, je suis convaincu que cette édition du Maroc sera la meilleure’’.
Pour Eric Sekou Chelle, le nouveau sélectionneur du Nigéria et qui coachait il y a quelques jours seulement le MC Oran, sait que son équipe a un standing à défendre, et pas que : ‘’j’ai une équipe revancharde et le tournoi sera difficile pour tout le monde’’, dira-t-il.