Il y a un an, jour pour jour, la sélection algérienne quittait sans gloire la CAN 2023 après sa défaite à Bouaké, en Côte d’Ivoire, contre la Mauritanie (0 à 1).
Avec deux points, après leurs matchs nuls contre l’Angola (1 à 1) et le Burkina Faso (2 à 2), les Verts devaient s’assurer juste un match nul contre les Mourabitoun lors de la 3ème et dernière journée de la phase de groupe pour passer aux huitièmes de finale.
Un petit point que les hommes de Djamel Belmadi, dont c’était le dernier match, n’ont pu obtenir face à une sélection mauritanienne hyper motivée à faire tomber et signer sa première victoire dans cette compétition, créant l’une des grandes sensations de cette édition ivoirienne 2023.
Sur un corner anodin et une balle qui trainait dans la surface de réparation, les algériens se font surprendre peu avant la mi-temps par le défenseur Yaly Dellahi, réussissant le hold-up parfait avant de fermer toutes les issues en seconde période.
Auteure d’une prestation affligeante, la sélection algérienne ne reviendra jamais au score, au grand désespoir de ses supporters et des millions d’algériens.
Cette désillusion fut celle de trop après celle de la CAN 2021, deux ans auparavant au Cameroun où les Verts terminèrent à la dernière place du classement, mais surtout celle de l’élimination de la Coupe du Monde 2022 au Qatar.
C’était également la fin de l’épisode Djamel Belmadi, passé de héros national à paria, surtout après les attaques sans cesse d’une frange de la presse.
D’ailleurs, le lendemain de cette élimination et sans attendre le retour au pays, le président de la Fédération algérienne de football, Walid Sadi, annonça sur son compte personnel X la résiliation unilatérale à … ‘’l’amiable’’ du contrat avec Belmadi !
Logique et prévisible. Sauf qu’en réalité, les choses ne se seraient pas passées ainsi, du moins comme l’a décrit le président de la FAF.
N’ayant pas été consulté sur cette séparation, prise certainement sous l’effet de pressions, Belmadi a rejeté la démarche prônée par la fédération, considérant que cette dernière n’a mis ni la manière ni les règles à observer dans de telles situations.
Le lundi 30 janvier 2024, Belmadi quittera Alger, laissant derrière lui une grosse polémique entre ses admirateurs, et ils sont très nombreux, et ses détracteurs, et des rumeurs à ne pas en finir.
L’ex-coach champion d’Afrique 2019 sera même accusé de tous les maux, dont le fait d’avoir eu recours à la FIFA pour exiger 7 millions d’euros représentant ses rémunérations jusqu’à la fin de son contrat, prévue en 2026.
Un mois après, la FAF engage un nouveau sélectionneur, le suisse Vladimir Petkovic, sans pour autant régler le désormais contentieux avec l’ex-sélectionneur, et ce à ce jour.
Interrogé sur un plateau TV, le secrétaire général de la Fédération algérienne de football, Nadir Bouzenad, a botté en touche laissant planer encore une fois le doute, confirmant la situation pendante de l’ancien ‘’ministre du bonheur’’.
